Match de catch à Vielsalm


RÉSUMÉ

À l’initiative du Centre d’Expression et de Créativité La Hesse s’est tenue une résidence qui a fait se rencontrer des auteurs de bande dessinée et des artistes porteurs d’un handicap mental. Chacun des cinq couples formés pour l’occasion, tels deux catcheurs lancés dans un combat digne d’Hulk Hogan, a livré un récit à deux têtes et quatre mains.


À PROPOS DES AUTEURS
Dominique Goblet
Illustratrice de Match de catch à Vielsalm
Née en 1967 à Bruxelles, Dominique Goblet est un grand nom de cette nouvelle génération d’auteurs belges francophones. Ayant étudié l’illustration à l’Institut Saint-Luc (Bruxelles), elle participe, entre 1991 et 1995, à la création du groupe Frigoproduction (qui deviendra plus tard Fréon-Frémok) et commence à approcher la bande dessinée au travers de nombreux récits courts publiés dans diverses revues. Son premier livre, Portraits crachés, publié aux éditions Fréon, rassemblait récits et images parus dans les revues emblématiques du renouveau de la bande dessinée des années 90. Son premier long récit, Souvenir d’une journée parfaite, publié chez Fremok (FRMK), est paru en 2001.

En 2008, Faire semblant c’est mentir (L’Association), qui racontait son enfance et son rapport à ses parents, est nommé à Angoulême. Il reçoit la même année le Prix international de la Ville de Genève. En 2010, elle achève Chronographie (L’Association) qui recueille, depuis 2002, des portraits qu’elle fait de sa fille et que sa fille fait d’elle. Plus si entente (FRMK et Actes Sud BD), co-écrit avec Kai Pfeiffer, et L’amour dominical (FRMK), fruit d’un travail en duo avec Dominique Théate, viennent compléter son œuvre. Dominique Goblet est également plasticienne et expose régulièrement peintures et sculptures en Belgique et à l’étranger. Ses techniques mixtes, ses influences multiples, sont mises au service d’une écriture graphique unique. Preuve que l’autrice et illustratrice belge bénéficie de la reconnaissance de ses pairs au niveau international, Dominique Goblet a été désignée en 2019 présidente du jury du Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême. Avant de recevoir le prix Atomium de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Dominique Goblet avait reçu, en novembre 2019, le Grand Prix Töpffer. Ce prix, décerné par le canton et la ville de Genève, récompense, chaque année, un artiste francophone pour l’ensemble de son œuvre.


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