Auteur de Marsupilami. Le trésor de la Santa Pioca
Né à Etterbeek le 3 janvier 1924, André Franquin dessine dès son plus jeune âge. Après s'être quelque peu ennuyé aux cours de l'école Saint-Luc à Saint-Gilles, il devient, en 1944, apprenti animateur à l'éphémère compagnie CBA où il a pour compagnons Eddy Paape, un vétéran du studio, le jeune Morris et, peu après, le débutant Peyo. Morris livrant des cartoons au MOUSTIQUE, il se voit traîné par son copain aux Éditions Dupuis où Jijé les prend sous son aile et leur présente son élève Will. Logeant chez la famille Gillain à Waterloo, cette joyeuse troupe formera « la bande des quatre ».
Le père de Valhardi lui propose de reprendre le personnage de Spirou, ce qu'il fait en dessinant Le tank, une histoire complète publiée dans l'Almanach Spirou 1947, puis en poursuivant à partir de la sixième planche une aventure en cours, Les maisons préfabriquées. Parallèlement, il réalise de nombreuses illustrations dans l'hebdomadaire SPIROU et le magazine scout PLEIN-JEU, ainsi que des cartoons pour
Nouveau signe de la pluriexploitation en édition jeunesse. Après la série d’animation télévisée et le DVD, Hachette jeunesse propose une nouvelle aventure du Marsupilami en livre de poche. Aujourd’hui un archéologue débarque dans la jungle palombienne. Il cherche une épave remplie d’or.
En janvier 1943, Justine, étudiante en physique à Grenoble, rentre pour le weekend chez ses parents. Dans le train qui l’y emmène, les claquements de la porte du cabinet de toilette la poussent à quitter son compartiment et à s’enhardir vers le lieu ; elle y découvre un bébé. Elle cherche une explication dans la cabine, puis à l’intérieur du couffin, soulève prudemment la couverture et trouve une paire de chaussons d’un blanc immaculé, un biberon en verre surmonté d’une tête en caoutchouc de bonne qualité et, dépassant légèrement de sous l’oreiller sur lequel repose la tête de l’enfant, un livre à la couverture en cuir marron clair. Elle écourtera son voyage, débarquant en urgence pour les soins du bambin dans un bar d’Aix-les-Bains et, tout en même temps, dans la vie de Leonardo Minelli. Lui, elle et la petite Blanche, le trio qui permettra le couple quelques années durant et qui volera ensuite avec fracas tant le rôle de figurant paternel ne correspond pas au roman familial idéal du père adoptif. Les lectures se multiplient, le romanesque des vies se saisit, Blanche rencontre Émile, son Gatsby le magnifique mais lui, « il ne lit pas, est-ce clair ? ». Les évènements se cumulent, Cécile voit le jour, ensuite Jean. Le livre se transmet, se classe parmi les contes. Jean, le désormais Savoyard à Paris, devient « la bonne raison » d’Alice. Les possibles du livre familial se restaurent, prennent des allures nouvelles, une valeur inestimable. Léa et Sasha s’ajoutent à cette fable. Les pages de Blanche d’alors révèleront des possibles romanesques dont chaque lecteur est le détenteur des secrets.Une fresque sur quatre générations, une histoire de transmission, d’horizons, de rôle actif du lecteur, ce « créateur » du texte par son interprétation, ses connaissances propres et la conscience de lui-même. Des histoires évènementielles narrées où le « livre des possibles » se fait objet itératif, lui qui n’aura de cesse de s’écrire à mesure que la lecture se poursuit. Ce livre se réserve le droit de changer de contenu, de se contredire, d’être incomplet, de ne pas terminer ses phrases, de se moquer de tout, de changer de titre, d’auteur, de maison d’édition, de nombre de pages, de format, de couverture, d’illustrations et de tout ce qu’il jugera bon de modifier. Il décline toute responsabilité en cas d’inconfort du lecteur, d’inadéquation à ses attentes, de préjudice fait à sa sensibilité ou de malaise cardiaque. Dans ce Livre des possibles , l’autrice use de la personnification, dans le style et le contenu, ses procédés stylistiques donnent vie aux motifs de la famille, des liens, des attendus et des rôles assumés ou non. Avec une plume réaliste teintée d’un fantastique insolite, la romancière Véronique Sels offre, avec sensibilité et pointe d’humour, un récit qui célèbre l’acte créatif qu’est la lecture.…
Une histoire d’amitié entre un chien et une petite fille, sur fond de mystère et dans un décor irréel. Hannah vit sur l’île d’Arran, au large de l’Ecosse, un jour de tempête, elle brave l’interdiction de son père pour aller se promener avec Fagh, son chien et fidèle compagnon. Alors qu’ils secourent un dauphin blessé par la tempête, ils sont tous deux emportés par les flots. Quand Hannah revient à elle, elle apprend que Fagh, lui, n’a pas eu cette chance. Pourtant, grâce aux bons soins d’une sirène, son ami lui apparaîtra sous la forme d’un autre animal… Un très beau texte, mis en valeur par des illustrations magnifiques de Pierre Mornet (nous avions été enchantés par Puce qu’il avait illustré pour Brigitte Ventrillon), il parvient ici à créer une atmosphère chargée de mystère et de poésie. Dans ce genre de collections, il est rare que…
Dans la collection Castor Cadet, Jean-Marie Defossez propose une nouvelle série écologique : Les Sauvenature, club fondé par Claire, Julien et Thomas, ardents défenseurs de l’environnement, comme leurs parents reporters animaliers. Les enfants sont aidés dans leurs aventures par Wifi, un petit furet futé. Pour ce second volume de la série, nous sommes en Guyane française où les tortues luth, espèce protégée, sont en péril. Leurs œufs sont dérobés et leurs nids saccagés. Pour démasquer le coupable, les enfants enquêteurs se serviront d’une caméra numérique. Une énigme,…
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