Insaisissable Laurent de Sutter. Quand il n’enseigne pas à la VUB, le voici dans son bureau des PUF, où il a succédé à Roland Jaccard pour diriger la prestigieuse collection « Perspectives Critiques ». Et comme si ce n’était pas assez, il publie, à tour de bras. Une lecture sur Deleuze et le droit. Une Métaphysique de la putain. Une Théorie du trou. Des pages sur le striptease vu comme « Art de l’agacement » (savoureuse formule). Aujourd’hui enfin, l’énigmatique Magic.La seule facette opaque que présente cette pépite spéculative de la plus belle eau est justement le choix de l’anglais pour son titre. Vraiment, pourquoi ? Pour le reste, le propos est limpide : en réévaluant la notion de « lien »,…
Les influences anglo-saxonnes sur les lettres françaises de 1850 à 1880
À propos du livre Cette étude voudrait retracer l'action générale des influences anglo-saxonnes sur nos Lettres françaises de Belgique, de 1850 à 1880. L'Angleterre victorienne resplendit alors; les États-Unis conquièrent leur rang, imposent leur génie ; notre littérature, elle, malgré Van Hasselt, de Coster, Pirmez, semble marquer à peine sur la carte du Réalisme international. Il semble même que des temps ingrats soient revenus pour l'art, après ces années de 1815 à 1850, dont M. Gustave Chartier, dans Le Mouvement romantique en Belgique, a entrepris de révéler tout l'intérêt, montrant le dynamisme des influences étrangères et, parmi elles, des anglo-saxonnes. C'est le destin de ces dernières que nous suivons au cours des trois décades qui nous séparent encore de la Jeune-Belgique. Nous tenterons de dire leur sens dans sa plénitude, tel que nous le démêlons de l'écheveau cosmopolite et comme nous l'a livré l'analyse d'une vie intellectuelle, où littérature, philosophie et politique…