Histoire entre un petit garçon et son amoureuse qui se déroule dans la cour de l’école, entre les dents perdues et les gants prêtés, et se termine au paradis de la marelle.
L’univers de David Merveille est empreint d’insolite et de fantaisie, la fraîcheur de son style et le choix de ses couleurs lui ouvrent des perspectives tant à destination des enfants que dans la publicité. Il privilégie un style graphique simple sans être simpliste et nous invite à la rêverie, dans cet univers magique et ludique qui lui est propre. David Merveille est auteur de nombreux albums pour enfants - ‘Blanchette la vache sans taches’ est édité alors qu’il est encore étudiant à la Cambre -, d'affiches (la Foire du Livre de Bruxelles 2000, Fureur de lire, Salon de l’Auto), d’illustrations hebdomadaires de nouvelles (La Libre Belgique) et d'illustrations publicitaires en France et en Belgique. Il réalise aussi des couvertures de livres, dont la ‘Toinade’ d’Arthur Masson. Depuis 1996, il est représenté par illustrissimo (Agence de conseil en illustration) et enseigne à l’Institut Saint Luc de Bruxelles.
L’histoire du « livre de la jungle » n’est plus à présenter. Ce ne sont pas les versions et adaptations qui manquent. Adopté par une famille de loups, Mowgli, un jeune petit d’homme, va apprendre les lois de la jungle. Entouré de Baloo, l’ours débonnaire et la panthère Bagheera, toujours alerte, il se défendra contre les attaques de Shere Khan, le tigre cruellement tenace et contre les Banda-log, singes sans foi ni loi. Loin d’une certaine mièvrerie plus consensuelle, Kid Toussaint propose dans son adaptation librement inspirée de l’ouvrage de Rudyard Kipling, une version plus sobre et intelligemment scénarisée pour les jeunes lecteurs. Ce conte philosophique, métaphore animalière du récit initiatique du destin universel, est soutenu grâce aux aquarelles de Gabriel Lefèbvre. Chaque double page est composée de son texte et de son tableau. Cette relation texte/image sert la progression de l’histoire en se complétant : trame narrative, suspense, aquarelles, décors et détails. Certains traits d’humour apportés dans quelques dessins adoucissent le côté parfois cruel ou anxiogène du récit. A chaque fois, le lecteur désire poursuivre et se retrouve à son tour un peu orphelin quand arrive la fin. Mais est-ce…