Auteur de Ma grand-mère Alzha… quoi ?
Véronique Van den Abeele est née à Bruxelles en Belgique le 15 août 1977. Elle vit une enfance heureuse à la campagne et une adolescence rythmée par de nombreux séjours linguistiques. Elle étudie à l’Ecole d’interprètes Internationaux de l’Université de Mons-Hainaut. Après avoir travaillé en tant que traductrice dans une grande société bancaire, elle décide d’orienter sa carrière vers les enfants, sa grande passion. En tant qu’indépendante, elle crée une structure d’animations en langues qui permet aux enfants de se familiariser aux langues étrangères de manière ludique, par le chant, le théâtre et le conte… Elle se découvre alors une autre passion, l’écriture pour enfants. Témoin de la maladie d’Alzheimer qui touche sa grand-mère décédée depuis lors, Véronique Van den Abeele écrit son premier livre « Ma grand-mère alzha quoi ? ». D’autres projets sont actuellement en cours.
Parallèlement à ce travail d’auteur, Véronique Van den Abeele a réalisé la traduction française du livre « The
Illustratrice de Ma grand-mère Alzha… quoi ?
Cet album met en scène l’histoire de la jeune Camille de sa grand-mère, qui aujourd’hui est devenue un peu étranges. La petite fille se remémore les moments de complicité : les courses, les trésors, l’album photos, le gâteau au chocolat. Mais aujourd’hui, pour grand-mère, Camille devient Rosa, les chaussures sont rangées dans le frigo, la serviette de table devient dangereuse. Un…
Un énorme escargot est entré dans notre maison. Mes parents m'ayant toujours refusé un chiot, je les ai suppliés de le garder. Il était une fois un gros escargot. Gros taille labrador. De fait, le petit garçon qui le trouve dans sa maison plaide auprès de ses parents pour le garder en tant qu’animal domestique. Il s’appellera Francis. Ce sont alors des jeux au jardin (et des plates-bandes avalées), de la salade pour tous en entrée, une chambre occupée au sol (le lit) et au plafond (le pied de l’escargot)… Le lendemain matin, deux très gros escargots arrivent - taille petite voiture -. Ce sont les parents de Francis. Les deux familles se séparent, sans un mot évidemment. Mais les parents du jeune humain ont réfléchi et offrent alors un chien à leur fils… (on notera que ce teckel est plus petit que l’escargot, d’ailleurs). Tout est dans le dessin. Mais tout est dans l’histoire aussi. Rarement la synergie entre texte et image aura aussi bien fonctionné, sur le mode ici d’un absurde captivant. Racontée avec un flegme absolu, l’intrigue surréaliste est accompagnée brillamment par des illustrations en peinture de type elles hyperréalistes, complètement et faussement sérieuses. Seule la toute fin, espèce de pirouette de vocabulaire, semblera un peu faible. A lire dans un éclat de rire intelligent.…