Il est entendu que nous pensons par le langage et non à partir d’un terrain neutre qui serait le langage. Il y a donc, dès les premiers balbutiements du nouveau-né, une poésie de la pensée, propre à chaque langue. Le rapport que nous entretenons tous avec notre langue maternelle colore notre manière de, non pas rendre compte du réel, mais bien plus fondamentalement de le construire. Comment dès lors, dans cette expérience limite qu’est l’amour, avancer au sein d’une vérité commune,…
Poèmes de Paul Mathieu avec des illustrations de Jean Morette 1. Le train électrique revenu de l'enfance…
Préface de Philippe Jones À propos du livre Mélot du Dy, né à Bruxelles en 1891, mort à Rixensart en 1956,…