Le concept de ce roman, Lettres rouges, Lettres noires. Un Défi autour de Stendhal, est tout à fait captivant. Le livre sur le livre reste une entreprise attachante, âpre à se faire entendre pour la plupart, certes, mais tellement délicieuse pour ceux-là que tout un réseau de complicités virtuelles réunit autour d’un même axe de référence, ici : Le rouge et le noir. Bien sûr, l’anecdote de ces Lettres veut que la continuation du chef-d’œuvre soit un texte de commande, bref une idée de boutiquier (ledit boutiquier possédant, entre autres, « des actions dans une conserverie de sardines » !) qui s’est arrangé « pour qu’un con écrive la suite du Rouge et la suite du Noir ». Ceci, sans doute, pour rappeler combien reste ambiguë, fausse, et nécessaire pourtant, la gratuité de la littérature. Or, quelque douteuse que puisse paraître une telle entreprise (prenons cette fois-ci le mot au pied de la lettre), il n’en reste pas moins qu’elle ne pourrait être menée à bien sans un capital suffisant de sympathie, voire de passion, comme le prouve implicitement le sentiment d’amour reliant, par delà le siècle et demi qui les sépare, l’écrivain Amédée Billancourt à son personnage : Madame de Rénal…
Auteur de Lettres rouges, lettres noires : un défi autour de Stendhal
Angélica, une jeune infirmière en mal de vivre, quitte son amant et son pays pour fuir en Afrique,…
Un hôpital qui s'écroule, un rapport d'expert qui se perd, une disparition inquiétante, des amours qui se nouent…