Les hommes d’armes

À PROPOS DE L'AUTEUR
Arthur MASSON

Auteur de Les hommes d’armes

22 février 1896 : Naissance d'Etienne-Arthur-Joseph-Gillain Masson, à Rièzes-lez-Chimay, au pays de l'Eau Noire et du Viroin, en Thiérache, non loin de la frontière française. «Enfant de la balle», ce fils de douanier sera ballotté d'un poste à l'autre : la famille s'installe à Oignies (1903), puis à Heer-Agimont, non loin de Givet et de la Meuse, avant de se fixer à Forges-lez-Chimay (1910).1909-1922 : Interne puis externe, au collège Saint-Joseph de Chimay, le jeune élève, dont une rédaction avait été publiée déjà dans une revue pédagogique, fait ses années d'apprentissage littéraire. En 1911, le professeur Alphonse Bayot, de l'Université de Louvain, séjourne un mois chez ses parents, pour y étudier le... langage de la région (comme plus tard le futur écrivain!). Après avoir été employé de 1916 à 1918 dans une laiterie, puis au bureau des contributions de Chimay, l'étudiant obtient à Louvain une licence (1921) puis un doctorat (1922) en philologie romane : la thèse porte sur La Bruyère et la leçon publique sur La Fontaine...1922-1938 : Nommé professeur à Chimay puis à Nivelles (Athénée Royal puis Ecole Normale moyenne), Arthur Masson donne des cours de français mais aussi de morale et de savoir-vivre. Il exercera sa profession à Nivelles jusqu'en 1946 (date de sa mise à la retraite prématurée à cause de problèmes cardiaques) et il publiera plus tard un manuel scolaire Pour enrichir son vocabulaire. Entretemps, le jeune professeur se marie (1923) et habite Ixelles pendant plus de trois ans. Les époux auront trois enfants. Le jeune professeur écrit des vers, notamment à la gloire du roi Albert Ier.1938-1943 : Parution du premier roman Vie du bienheureux Toine Culot, obèse ardennais à la librairie Vanderlinden, qui publiera tous les ouvrages de fiction d'Arthur Masson. Succès auprès de la critique et du public. L'année d'après, un conte poétique et fantaisiste est édité : La Farce des oiseaux, puis en 1940, Toine, maïeur de Trignolles, second chant de «l'épopée burlesque» qu'est la «Toinade». En pleine guerre (1942), paraît aussi Thanasse et Casimir, qui fait rire tout autant... Arrêté le 16 décembre 1942 (à la suite de l'assassinat d'un rexiste), Arthur Masson est emmené à la citadelle de Huy et est fait prisonnier avec une centaine d'otages. Il y restera jusqu'au 17 février 1943. Libéré, le romancier reprend le manuscrit de Toine dans la tourmente.1946-1955 : Arthur Masson, qui a pris sa retraite anticipativement, habite maintenant Tailfer, aux bords de la Meuse, devient membre d'honneur des Rèlis Namurwès et reçoit en 1948 le prix triennal Georges Garnir, pour l'ensemble de son oeuvre. L'année suivante, il publie Le grand Gusse et Le nouveau mait' d'école, comédie populaire en un acte. Depuis quelques années, pendant plus de quinze ans, les oeuvres se succèdent à un rythme rapide : contes, recueils de chroniques, romans, parmi lesquels on retiendra Cayauval, gai village et Le cantonnier opulent. En 1951, un de ses Contes de Pâques et de Noël, Elemir est interprété par Pierre Larquey à Radio-Namur.1955-1963 : Mort de Madame Masson. Publication d'Elise en exil qui déconcerte la critique, l'auteur ayant «forcé le ton» du romantisme et du mélodrame. En 1956, Arthur Masson s'installe à Namur, à la Résidence Ardenne, en bordure de Meuse et retrouve l'accueil enthousiaste des lecteurs avec, notamment Un joyeux garçon, mais Barrettes et casquettes où l'auteur chrétien ne ménage pas le clergé, suscite des réactions en sens divers... Masson voyage alors en Italie (Rome, Assise), en Bretagne, en Suisse, mais subit coup sur coup deux infarctus (1960 et 1961). Il fait ses débuts dans la nouvelle avec Prosper en paradis qui comprend trois parties : Pour le lecteur candide, Pour le lecteur sentimental, et Pour le lecteur malhonnête... En 1963, Arthur Masson est nommé... brigadier d'honneur de la gendarmerie parce qu'il a présenté dans ses livres le gendarme «sous un jour aimable» et qu'il a contribué à entretenir dans la corporation la bonne humeur...1964-1970 : Inauguration à Rièzes, le 31 mai, d'une plaque commémorative sur la maison natale de l'écrivain qui a évoqué «avec humour et tendresse la vie de ce terroir» et qui publiera encore deux tomes de la Toinade : Toine, chef de tribu et Toine retraité, ainsi qu'Un homme pacifique et Un gamin terrible!28 juillet 1970 : Mort inopinée d'Arthur Masson. Le Père Jean Guillaume prononce l'homélie et laisse aux fidèles ce petit texte, en guise d'oraison funèbre :Il fut modeste et droit toute sa vie. Il bénissait secrètement le Seigneur. Son coeur allait aux simples, qui ne s'y trompaient pas, et à tant de malheureux, qui ont réappris à sourire. Il s'endormit comme d'autres rêvent. Merci, Seigneur, de nous l'avoir donné.Un livre posthume, Le colonel et l'enfant paraîtra avec une préface de Marcel Lobet, auteur d'un essai publié en 1971, Arthur Masson ou la richesse du coeur.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Les hommes d’armes"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Marie-Jeanne, femme d'Ardenne

Mirwart, Vesqueville, Bure, trois villages d'Ardenne…

Les folles enquêtes de Magritte et Georgette : Pataquès à Cadaquès

Depuis plus de 25 ans, Nadine Monfils réjouit les amateurs de polars atypiques avec ses séries à grand succès mettant en scène des enquêteurs loufoques dans des péripéties drolatiques et totalement décalées qui lui assurent une place unique dans le vaste paysage de la littérature policière. Lancée en 2021 avec Nom du pipe ! , Les folles enquêtes de Magritte et Georgette constituent certainement à ce jour sa plus réjouissante proposition en matière de fiction policière. Flirtant avec le genre habituellement plutôt sage du cosy mystery , la série met en scène, en détectives amateurs, le couple René et Georgette Magritte. Une idée aussi surprenante que réjouissante qui permet à Nadine Monfils d’exploiter ses fines connaissances de la vie et de l’œuvre du peintre surréaliste tout en célébrant une Belgique faite de fritkot et de cuistax à la mer toute droit sortie des Petits mythologies belges de Jean-Marie Klinkenberg.  Pataquès à Cadaquès emmène, en guise d’ultime aventure, le couple Magritte en Espagne, auprès de Salvador Dalí afin d’enquêter sur les agissements d’un mystérieux tueur s’inspirant des célèbres toiles du peintre espagnol dans la mise en scène de ses crimes. Une excellente occasion pour l’autrice de confronter l’excentrique et exubérant peintre espagnol avec le bien plus réservé, mais pas beaucoup plus sage, René Magritte. Un contraste qui constitue certainement l’un des plus grands charmes de ce Pataquès à Cadaquès . Du reste, les lecteurs assidus retrouveront dans cette nouvelle itération tous les ingrédients qui font le charme de ces enquêtes. Car le plus grand talent de l’autrice est assurément d’assembler sans peine et dans un remarquable esprit de synthèse anecdotes véridiques sur les personnages bien réels qu’elle met en scène, intrigue policière solide et exploration amoureuse de l’art surréaliste. Un mélange détonnant qui fonctionne avec une surprenante efficacité et témoigne de l’imposant travail préparatoire mené par Nadine Monfils pour l’écriture de cette série.On ne quittera pas sans peine cet épisode annoncé comme le dernier. D’autant plus que l’autrice réserve une étonnante surprise à la fin du roman qu’il serait bien dommage de révéler ici. Ce dernier tour de passe-passe, aussi amusant qu’émouvant, en guise d’au revoir ne manquera pas de toucher les nombreux amateurs de ces folles enquêtes à nulle autre pareille. Nicolas Stetenfeld Plus d’information Magritte et Georgette sont en vacances chez Dali et Gala, à Cadaquès. L’atmosphère idyllique se noircit lorsque Loulou, le chien de Magritte, découvre un corps de femme au visage caché par un masque à l’effigie de Dali. Le couple découvre alors qu’un tueur en série sévit à la gare de Perpignan. Ils…