La mère de François aimerait qu’il quitte la Résistance. En effet, la lutte s’intensifie. Partout, les cellules clandestines mettent à mal les ateliers et les hommes de l’occupant. On s’organise en vue d’un débarquement des Alliés qui semble imminent… En réponse, les nazis promulguent le décret Sperrle, qui fait monter d’un cran la répression en France, aidé par la Milice française. François, Lisa et Eusèbe sont maintenant de jeunes adultes… et s’ils se font prendre, ils seront condamnés comme tels. Pourtant, ce n’est pas le moment d’abandonner !
Auteur de Les enfants de la résistance (tome 9) : Les jours heureux
Illustrateur de Les enfants de la résistance (tome 9) : Les jours heureux
La fin du monde est arrivée. Une fin du monde en douceur, les enfants ont cessé de naître et l'humanite s'achemine à petit pas vers la fin...Mais au centre de Paris, sous terre, un homme essaye d' enrailler…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…