À la fin du XIXe siècle, contrairement à d’autres pays comme la France, l’Allemagne ou l’Angleterre, il y eut en Belgique une alliance entre les avant-gardes politique et artistique. Des écrivains comme Maeterlinck, Van Lerberghe, Picard, Eekhoud ou Verhaeren s’associèrent aux diverses expériences de mises en relation de l’art et du social. une étude détaillée de cette histoire singulière et une analyse du parcours de Verhaeren dans ce contexte.
Auteur de Les écrivains belges et le socialisme (1880 - 1913)
Les influences anglo-saxonnes sur les lettres françaises de 1850 à 1880
À propos du livre Cette étude voudrait retracer l'action générale des influences anglo-saxonnes sur nos Lettres françaises de Belgique, de 1850 à 1880. L'Angleterre victorienne resplendit alors; les États-Unis conquièrent leur rang, imposent leur génie ; notre littérature, elle, malgré Van Hasselt, de Coster, Pirmez, semble marquer à peine sur la carte du Réalisme international. Il semble même que des temps ingrats soient revenus pour l'art, après ces années de 1815 à 1850, dont M. Gustave Chartier, dans Le Mouvement romantique en Belgique, a entrepris de révéler tout l'intérêt, montrant le dynamisme des influences étrangères et, parmi elles, des anglo-saxonnes. C'est le destin de ces dernières que nous suivons au cours des trois décades qui nous séparent encore de la Jeune-Belgique. Nous tenterons de dire leur sens dans sa plénitude, tel que nous le démêlons de l'écheveau cosmopolite et comme nous l'a livré l'analyse d'une vie intellectuelle, où littérature, philosophie et politique…