Les dieux restent muets

À PROPOS DE L'AUTEUR
Gilles Nélod

Auteur de Les dieux restent muets

Avec un père tournaisien et une mère namuroise, Gilles Nélod est un de ces nombreux Bruxellois d'ascendance wallonne. Il naît à Ixelles en 1922. Il obtient un diplôme de licencié en philologie et lettres à l'Université de Louvain - L'Université Libre de Bruxelles où il était inscrit avait été fermée par l'occupant - , après avoir défendu une thèse sur Empédocle d'Agrigente. Professeur d'Athénée, il enseigne les langues anciennes et l'histoire de la philosophie. Depuis l'âge de dix ans, il écrit. Il publie à partir de 1952 et fait partie de très nombreuses associations, dont celle des journalistes périodiques belges et étrangers, et celle du Groupe du Roman (il en est co-fondateur). Membre de la Fondation Charles Plisnier, de L'Union Wallonne des Ecrivains et Artistes et de l'Association royale des Ecrivains Wallons, il entre en 1976 au Conseil d'Administration de l'Association des Ecrivains belges dont il fait partie depuis 1958. Il est aussi membre du Pen Club dès 1977.Il avoue avoir appris à lire - et sans doute à écrire - en se plongeant dans la prose aventureuse des Trois Mousquetaires. Cela n'étonnera pas celui qui sait que son œuvre critique maîtresse est un volumineux et intelligent Panorama du roman historique, publié en 1969, et que sa somme romanesque, Les conquistadores de la liberté, parue en 1977, relève du genre littéraire qu'il venait d'étudier durant de longues années. Avant d'entreprendre cette gigantesque fresque, il s'était essayé à de plus courts tableaux : Les poings. Ces récits situent eux aussi des personnages imaginaires dans un cadre historique et développent un thème que l'auteur emprunte à la Grèce : l'aventure prométhéenne. Ainsi, entre l'œuvre de fiction et les essais, l'unité est remarquable; entre les récits et la vie, elle ne l'est pas moins. Gilles Nélod a insufflé à ses textes l'esprit de tolérance et de respect. Il y a défendu les valeurs démocratiques. Il y a combattu l'obscurantisme et l'aliénation. Dans les multiples groupes qu'il a fréquentés, et où il a donné le meilleur de lui-même, il a noué de profondes amitiés, faisant fi de tout sectarisme. Il apprit la musique et l'harmonie de ses phrases est sans défaut. Avec son épouse, il a vécu un grand amour. Ceux qu'il rencontrait étaient frappés par son ouverture d'esprit et la justesse de ses appréciations. Dernière et émouvante preuve de son esprit philanthropique, il a voulu qu'après sa mort (survenue en 1989), son corps servît au progrès de la science. Son nom restera associé à un prix littéraire décerné au sein de l'Association des Ecrivains belges de Langue française (AEB), le Prix Nélod qui, tous les deux ans, couronne un auteur de récits ou de contes.

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