Les confessions de Perkin Warbeck


RÉSUMÉ

Toujours au plus près de la vérité historique, Maxime Benoît-Jeannin nous invite à découvrir le plus grand imposteur de l’Angleterre du XVe siècle, ses rêves, son extraordinaire pouvoir de séduction, sa fragilité et ses véritables origines. Héros picaresque, au déclin du Moyen Âge, resté très populaire au Royaume-Uni, si Perkin Warbeck ne fut pas Richard d’York, il ne fut pas non plus le fils d’un couple de bourgeois de Tournai…
Un jour d’octobre 1491, lorsque Perkin Warbeck débarque à Cork, en Irlande du Sud, il ne sait pas encore qu’il va entrer dans l’Histoire de l’Angleterre. Le jeune marchand de tissus se laisse convaincre par des envoyés de la faction des York de se faire passer pour Richard d’York, le fils cadet d’Edouard IV, qui aurait échappé miraculeusement au complot meurtrier de son oncle Richard III.
S’ouvre alors pour le jeune homme — il a dix-sept ans — une route pleine de périls et de merveilles, qui le conduira de la cour du roi de France à celle de Jacques IV d’Écosse, en passant par Malines, où Marguerite, duchesse douairière de Bourgogne, tient la sienne.
Le voyage de l’aventurier durera huit ans, au gré des renversements d’alliance de la politique internationale de l’époque, toujours soutenu et aidé par Jacques IV, le seul qui ait cru en lui jusqu’au bout et qui lui fera épouser sa cousine, lady Catherine Gordon.
D’une tentative de débarquement à l’autre, Perkin Warbeck / Richard d’York prendra la tête de la grande révolte du comté des Cornouailles, dernière rébellion populaire du règne d’Henry VII à mettre sérieusement en danger le fondateur de la dynastie des Tudor. Renonçant au combat, Perkin Warbeck se rend au roi, est gracié in extremis, vit à Westminster, s’évade, est repris par sa faute et finit ses jours à la Tour de Londres après une dernière conspiration. Pendu le 23 novembre 1499, il meurt avec son secret.


À PROPOS DE L'AUTEUR
Maxime Benoît-Jeannin
Auteur de Les confessions de Perkin Warbeck
Ecrivain mais aussi adaptateur et scénariste pour la télévision, Maxime Benoît-Jeannin s'est essayé à de plusieurs genres, comme la poésie, la biographie - 'Georgette Leblanc' - le roman - 'Mémoires d'un ténor égyptien' - ou encore la nouvelle. Parmi ses nombreux écrits, on peut notamment citer 'Le Florentin', 'Mademoiselle Bovary', 'La Corruption sentimentale' ou encore 'Chez les Goncourt'. En 2001, Maxime Benoît-Jeannin signe également un premier hommage à Hergé, 'Le Mythe Hergé', suivi en 2007 d'un ouvrage objectif et surprenant sur cette figure de la culture belge intitulé 'Les Guerres d'Hergé : Essai de paranoïa critique'.  

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