Les cheveux d'Edith

RÉSUMÉ

Printemps 1945. Juché sur sa bicyclette, Louis, jeune lycéen prometteur, parcourt Paris libéré depuis peu, passant de ses révisions pour le baccalauréat à son travail au cinéma Pax.

Jusqu’à ce jour du 22 mai, où il aperçoit le visage d’une jeune fille, assise dans un des nombreux bus qui se rendent à l’hôtel Lutetia où transitent les rescapés des camps de concentration nazis.

Les douze jours qui suivront changeront sa vie.

Louis s’engage comme bénévole et s’occupe des « revenants ». Il fait la connaissance de Sylvette et d’Édith, la jeune fille du bus, pour qui chaque moment de solitude, chaque bruit, renvoie inévitablement à l’enfer traversé. Comment les aider ? Comment concevoir l’ampleur de cette horreur ? Alors Louis lit, relit et conserve les articles de presse sur le sujet, interroge son ancien professeur de français, M. Couty, résistant, pour que rien ne soit oublié. Peut-être est-ce aussi pour défier son père qui, lui, a fait d’autres choix…

À PROPOS DES AUTRICES
Fabienne Blanchut

Autrice de Les cheveux d'Edith

Fabienne Blanchut ( née le 22 février 1974 à Grenoble en France ) est une écrivaine de livres pour enfants et scénariste de télévision française. Après une maîtrise d’histoire à l'Université de Grenoble, Fabienne "monte" à Paris. Elle entreprend un DEA de sciences sociales à Jussieu, mais ne trouvera finalement sa voie qu'après un DESS en audiovisuel et édition à la Sorbonne. En stage de fin d'études à TF1, elle reçoit une proposition d'emploi au CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel). Elle y restera un an avant d'être rappelée par TF1 qui lui propose le poste d'observatoire de la concurrence au service de la programmation. Elle commence alors à proposer divers projets d'émissions. La littérature jeunesse lui tend alors les bras. Pendant deux ans, Fabienne a travaillé en tant que libraire à Bruxelles (Libraire Jeunesse Amstramgram). Depuis 2008, elle remplit des missions de conseil dans les media et pour différentes sociétés de productions télévisuelles (en Belgique et en France).
Catherine Locandro

Autrice de Les cheveux d'Edith

Catherine Locandro est née en France et vit à Bruxelles depuis 2005. Elle a la double nationalité, française et belge. En août 2004, les éditions Gallimard publient dans la Collection Blanche son premier roman, Clara la Nuit, plusieurs fois primé. Coup de Cœur du magazine Le Point 2004, Prix René Fallet 2005, ainsi que Prix Québec- France 2006. Suivront, toujours chez Gallimard : Sœurs (août 2005) et Vu de la lune : nouvelles optimistes (décembre 2005), un recueil de nouvelles (collectif). Ses romans suivants, Les Anges déçus (janvier 2007), Face au Pacifique (mars 2009), L’enfant de Calabre (janvier 2013), L’histoire d’un amour (août 2014) et Pour que rien ne s’efface (janvier 2017) ont été publiés aux Editions Héloïse d'Ormesson. En 2019, elle retourne chez Gallimard avec le roman Des cœurs ordinaires. 2019 est également l’année où elle publie son premier roman jeunesse, Cassius, aux éditions Albin Michel Jeunesse (Prix Première Victor du Livre Jeunesse 2021). Dans ce monde ou dans l’Autre est également publié chez Albin Michel Jeunesse en 2021. En 2024, soit 20 ans après sa première publication, paraîtra, chez Dargaud Bénélux, Un été loin des hommes, son premier roman graphique, mis en dessins par Thomas Campi. Parallèlement à ses activités littéraires, elle est régulièrement copy pour la télévision, écrit des concepts et travaille sur plusieurs documentaires.

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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…

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