Lès-avirètes da Kèkèt


RÉSUMÉ

Le personnage principal est un chat doué à jouer des blagues et à se faire remarquer. Il rencontre un extraterrestre venant de la planète Zétro. Il le présente à ces maitres. Des voyages en Wallonie sont organisés et … ce n’est pas triste!




À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Goffart
Auteur de Lès-avirètes da Kèkèt
Jean Goffart écrit en wallon, mais aussi en français depuis 1981. Peu après, il entre à l’Association Littéraire Wallonne de Charleroi. Il y eut d’abord des poésies et des contes (mis en musique par la suite), des histoires amusantes, des paroles de chansons (plus de 350), … Il anime des émissions en wallon depuis 38 ans sur diverses radios. Côté écriture, il a déjà sorti 3 livres : « lès-aventûres dès droles di zèbes », une bande dessinée « in cokia au solia » et « lès-aventûres di Ray Hure » illustré sous forme de bande dessinée. Il collabore avec divers toutes boîtes en écrivant de petites histoires amusantes. Durant 6 ans, il monte un festival de chansons wallonnes (6 heures de chansons) lors des Fêtes de Wallonie de Charleroi. Peu après, il sort deux 45 tours. En 1994, il écrit un premier roman dont le texte est en français et les dialogues en wallon. Il y en a eu 7 par la suite (ils attendent un Editeur). Il a écrit quelques pièces dont « l’èfant », ou « du bouneûr pou tèrtous » et d’autres pour enfants « l’istwêre da Janot Lapén » ou « pôve pètite bièsse ». En fin 1999, des textes de l’auteur se retrouvent avec la complicité de nombreux artistes sur un CD au profit d’un comité de quartier. Depuis 2006, il commente des événements sportifs en wallon dans « li Rantoele ». Il écrit par la suite une pièce radiophonique avec extraits de poésies et de chansons. L’enregistrement a lieu en février 2008. La même année, un CD sort avec de textes de sa composition, au profit de la confrérie de la Cité Bernardins à Fleurus. Il écrit aussi une série de sketches en wallon. L’enregistrement des 31 textes sur 3 CD se fait grâce aux « Jwèyeûses Comères ». Puis, ce fut 70 sketches d’une série appelée « El famîye Walmère » enregistrée sur 7 CD. Une autre est à l’enregistrement avec des anecdotes enregistrées par 5 personnes. Il a créé une page Facebook réservée uniquement au wallon et en 2017 a sorti un CD avec 22 textes mis en musique par T. Nalbone. En 2018, il remporte deux prix de la Fédération Wallonne et Picarde du Hainaut. L’un pour une pièce pour enfants et l’autre pour adultes.

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Bokèts po l’ dêrène chîje : Poèmes pour l’ultime veillée

Peu de temps avant son décès, le grand écrivain wallonophone Émile Gilliard avait transmis à son éditeur les épreuves corrigées de Bokèts po l’ dêrène chîje . La première édition de cette œuvre — une édition artisanale en 50 exemplaires, aujourd’hui introuvable — lui avait valu le prix triennal de Poésie en langue régionale de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2005 et était vue comme un incontournable de sa bibliographie. Sa réédition dans une collection de plus large diffusion et avec des adaptations françaises est donc une initiative bienvenue.  Si cette réédition fait œuvre de justice en permettant à la poésie d’Émile Gilliard d’atteindre des lecteurs qu’elle n’a jamais pu toucher auparavant, soulignons qu’elle fait aussi œuvre utile. 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Écrites dans les années qui ont suivi son départ à la retraite, les trois séries qui composent ce recueil explorent le regret lié au temps perdu, l’amertume d’avoir dû travailler pour d’autres, la fatigue physique et mentale… Au fil des poèmes, le lecteur découvre une langue particulièrement souple, riche d’adjectifs aptes à traduire, par exemple, les nuances de ce dernier sentiment : nauji [ « lassé » ], scrandi [ « fatigué » ], nanti [ « exténué » ], odé [ « lassé » ], skèté mwârt [ « éreinté » ]…Par endroits, le poète renoue avec la colère qui s’exprimait à plein dans certaines œuvres précédentes ( Vias d’mârs´ en 1961 , Come dès gayes su on baston en 1979) : ’L âront scroté nos tëresèt nos cinses èt nos bwès,à p’tits côps, à p’tits brûts,[…] come dès fougnantsk’on wèt todis trop taurdcand leû jèsse a stî fêteèt k’ tot-à-fêt a stî cauvelé. Dès-ans èt dès razansk’on a cauzu ovré d’zos mêsse,[…] dissus nos prôpès tëres. [Ils auront dérobé nos terres, / fermes et forêts, / peu à peu, sans fracas, / (…) comme des taupes / qu’on détecte toujours trop tard, / quand elles ont accompli leurs méfaits / et qu’elles ont tout creusé. // Une éternité / qu’on a quasi œuvré / sous tutelle, / (…) sur nos propres terres.] Ailleurs, il reprend les questionnements d’ordre métaphysique qui traversaient À ipe , cette autre œuvre importante, rééditée dans la collection micRomania en 2021. Èt si nosse bole âréve bukéconte one sitwale ? […] Èt nos-ôtes bèrôderèt r’nachî à non-syinceaprès l’ dêrène ruwale ? [Et si notre globe / avait cogné une étoile ? (…) // Nous aurions erré, / cherché inutilement / une ultime issue ?] Ces deux veines majeures de l’œuvre gilliardienne — le questionnement sur l’homme et son environnement, la défiance envers l’exploiteur, en communion avec tous les exploités — trouvent un point de rencontre dans les pages les plus fortes du recueil. 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