L’aube des motsL’horizon venait de blanchir.Personne ne savait vraimentsi c’était d’espoir ou d’effroi;dans ce matin intemporeloù cheminait encore un rêve,cantilène à peine ébauchéedans l’imprévu des grands espaces,la chimère se réveillaitau bord du précipice avide.Puis la lueur incandescenteattira la foule des motsconquise…