L’eau souterraine : Lectures poétiques


RÉSUMÉ

Les textes ici rassemblés relèvent tous de l’exercice de la critique de poésie, dans une acception assez large. Fruits de circonstances et de conditions diverses, les approches qu’ils illustrent sont variables, mais il s’en dégage pourtant quelques lignes de force récurrentes, qui peuvent justifier de les réunir, pour y défendre, précisément,  une forme de critique.
Si cette critique du poème s’appuie sur une démarche assumée qui revendique une rigueur universitaire, elle n’en postule pas moins une dimension affective et donc personnelle. Expérience, valeurs, émotions, restent le partage possible des poètes et de leurs lecteurs, les enjeux d’une foi en un acte humain, c’est-à-dire commun, le poème.
« L’Eau souterraine » est le titre d’un poème de René Purnal. Métaphoriquement, il évoque cela même qui fait la poésie et circule dans l’échange poétique.



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Qu’ils soient au départ des préfaces, des études, des chroniques (comme celle qu’il tient dans la Revue générale), des hommages ou encore des allocutions, les textes qui composent le dernier recueil de Gérald Purnelle forment un ensemble d’une profonde cohérence, davantage essai discursif que simple collationnement d’articles. La rigueur universitaire s’allie en effet à la sensibilité personnelle dans ces tentatives d’approche, qui cernent la voix, éprouvent le souffle, puis plongent vers le cœur de chaque poète singulier, là où se tient le Poème pluriel.En préambule, Purnelle définit la dynamique de la poésie comme un mouvement circulant entre les pôles, contradictoires et complémentaires, de l’écriture,…


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