Le velours de Prague

RÉSUMÉ

L’histoire se déroule à Montréal où se rencontrent 9 émigrés pragois qui, chacun, cherchent un lieu idéal où vivre.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Pascale Tison

Auteur de Le velours de Prague

Après une licence en Philologie Romane à l'université de Liège et un DEA en Lettres Modernes à l'université de Paris 7, Pascale Tison a écrit, pour des revues, des articles ayant trait à l'art et à la culture. Ces textes ont paru notamment dans Ballet International, Les saisons de la Danse, Nouvelles de danse, Le magazine littéraire, Le journal des poètes... Elle a travaillé comme comédienne pour Jacques Doillon et Marion Hänsel. Ecrivain, elle a bénéficié de plusieurs bourses et d'aides à la création. Sa première pièce de théâtre, La rapporteuse, a reçu le prix Promotion-Théâtre en 1988. Le texte, publié chez Lansman, a été créé dans une mise en scène de l'auteur en 1992. Des représentations en ont été données en Belgique et en France. Sa seconde pièce, La chute des âmes, publiée chez Lansman, a été créée au Festival de Stavelot. Elle a reçu le prix Plisnier en 1996. Elle a publié son premier roman, Le velours de Prague en 1996 aux éditions Les Eperonniers. Pascale Tison travaille à la RTBF où elle est productrice de l'émission Parole Donnée sur Musique Trois, depuis 1995.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Le velours de Prague"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Zone de perturbations

Roman érotique. À la mort de son oncle, Herman hérite d'une villa perdue…

Kivu : L’espoir

Justin n’a pas encore quinze ans lorsque sa mère et sa petite sœur sont abattues sous ses yeux. Livré…

Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…