Le jour de travail

À PROPOS DE L'AUTRICE
Aurélie William Levaux

Autrice et illustratrice de Le jour de travail

Aurélie William Levaux, auteure liégeoise découverte par le collectif Mycose puis publiée par La Cinquième Couche, travaille aux franges de la poésie et de l’onirisme. Elle a pourtant choisi sa propre vie pour matériau. Elle explore sa grossesse dans Menses ante rosam, puis s’intéresse à la question de la maternité et du sexe dans Les Yeux du seigneur, son deuxième livre à La Cinquième Couche. Aurélie William Levaux travaille sur des broderies rehaussées de couleurs. Une technique qui privilégie le trait tout en le renouvelant et dans laquelle les masses sont plutôt celles du blanc, du vide, que celles de la couleur.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Aurélie William LEVAUX, Le jour de travail, Monte-en-l’air, 2019, 128 p., 11.90 €, ISBN : 979-1092775297 Ce livre est pour toi situ es assis derrière un bureauoù tu zones sur internettu interroges la pertinence de ton utilité, làtu te compares aux gens qui font des opérations à coeur ouvert, par exempletu es au chômagetu sues d’une sale angoisse dans les coworkingset autres openspacestu as un travail et que tu veux le quittertu cherches un travail ou si tu n’en cherches pasles mots “start-up nation”, “proactivité”, “prospectives” te font te sentir pas très bientu as déjà participé à une manif des gilets jaunestu aurais bien aimé mais t’as pas osétu y es allé mais t’as rien vutu es artiste, dessinatrice,…


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ISBN: 9782930561226 20€ Lisa Sibillat: lithographies Olivier Spinewine: texte Editions Lustre , septembre 2023 52 pages 20 x 26 cm Impression offset 2 pantones Papier Munken lynx 150g Reliure "Singer" cousue Design graphique: Arnaud Lorne   Lisa Sibillat vit et travaille à Bruxelles, où elle enseigne le dessin, pratique les carnets de croquis, la lithographie et la peinture. Dans ses images, qui sont devenues "Comment encore marcher?", elle explore la matière minérale comme lithographe. La pierre, ce matériau vivant et imprévisible sous l'effet des éléments, impose à l'artiste la perte de contrôle et suggère la soumission de son rythme de travail à celui de la matière, au mystère du résultat que cette dernière impose ou propose. Ce travail en noir et blanc, reproduit pour plus de finesse avec deux pantones de noirs différents, montre des silhouettes debout ou essayant de tenir sur leurs jambes, pour être en mouvement. Tant que le mouvement est là, on est en vie. Les images étaient faites, les postures visibles. Le texte d'Olivier Spinewine déplie la question "Comment encore marcher?" qui s'y trouvait déjà. La question est relancée selon les adversités possibles (incapacité physique, se relever après être tombé.e puis retomber, ...) qui sont traitées comme des scénarios connus de tou.te.s. Ces scénarios ne sont pas "décrits" comme le ferait une narration réaliste, mais servent de base à une langue qui en joue, et en tisse de nouveaux potentiels. Comme ces scénarios sont "mouvants" (pas incarnés de manière définitive par tel personnage fixe), le texte suggère un réseau de lecture des images de Lisa Sibillat. Lisa Sibillat vit et travaille à Bruxelles, où elle enseigne le dessin, pratique les carnets de croquis, la lithographie et la peinture. Dans ses images, qui sont devenues  Comment encore marcher ? , elle explore la matière minérale comme lithographe. La pierre, ce matériau vivant et imprévisible sous l’effet des éléments, impose à l’artiste la perte de contrôle et suggère la soumission de son rythme de travail à celui de la matière, au mystère du résultat que cette dernière impose ou propose. Ce travail en noir et blanc, reproduit pour plus de finesse avec deux pantones de noirs différents, montre des silhouettes debout ou essayant de tenir sur leurs jambes, pour être en mouvement. Tant que le mouvement est là, on est en vie. Les images étaient faites, les postures visibles. Le texte d’Olivier Spinewine déplie la question « Comment encore marcher? » qui s’y trouvait déjà. La question est relancée selon les adversités possibles (incapacité physique, se relever après être tombé.e puis retomber…) qui sont traitées comme des scénarios connus de tou.te.s. Ces scénarios ne sont pas « décrits » comme le ferait une narration réaliste, mais servent de base à une langue qui en joue, et en tisse de nouveaux possibles. Comme ces scénarios sont « mouvants » (pas incarnés de manière définitive par tel personnage fixe), le texte suggère un…

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