Illustratrice de Le grand-père de Tom est mort
Née le 15 avril 1960 à Liège
Humanités en arts plastiques et illustration, Saint-Luc, Liège
J'aime les papiers, les crayons, les couleurs en pot ou en tube. J'aime regarder et écouter, j'aime être dans la lune, et le tout mélangé... donne un dessin ! Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2015Aujourd'hui rien ne va plus. La maman de Tom pleure et son papa rentre très tôt. Petit à petit, Tom comprend ce bouleversement : son grand-père est mort. Ce n'est pas Noël, ce n'est pas dimanche, et pourtant, toute la famille est réunie. Avec ses cousins, Tom va jouer dans le jardin et devant la brouette, ils décident de faire un énorme tas de feuilles…comme lorsqu’ils étaient avec Grand-Père.…
Aiko se réveille ce matin avec l'envie de grimper aux arbres. A peine arrivé sur une branche, il aperçoit son amie Nobou avec sa fameuse caisse…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…