1929 : Naissance à Horion-Hozémont (Province de Liège).1940 : Le père de François Jacqmin prend la décision de fuir la Belgique par crainte des atrocités que les Allemands pourraient commettre sur sa famille (il se souvient de la première guerre mondiale), et emmène donc celle-ci en Angleterre. François est âgé de onze ans. C'est dans une institution de jésuites espagnols qu'il apprend (notamment) l'anglais. Il continue ensuite ses études dans un collège protestant. Il découvre la littérature anglaise, lisant Shakespeare à raison de deux pièces par an, lisant aussi Strachey, Tennyson, Shelley. C'est aussi par la version anglaise du livre Totem et Tabou qu'il découvre Freud.1948 : Il revient en Belgique. Ce retour marque aussi les retrouvailles de François Jacqmin avec la langue et la littérature françaises qu'il devra, toutes deux, se réapproprier.1949 : Service militaire à la caserne Dailly à Bruxelles, où il rencontre Joseph Noiret qui le met au courant des recherches du groupe Cobra.1950 : Toujours par l'intermédiaire de Noiret, il entre en contact avec Marcel Havrenne et Théodore Koenig, animateurs de la revue Phantomas. Cette même année, Léopold Plomteux, peintre et ami de François Jacqmin, le présente à Joseph Dosogne, passionné de psychanalyse freudienne et fondateur du club des génies où sont discutées les théories psychanalytiques.1979 : Publication du volume Les Saisons, chez Phantomas.1984 : François Jacqmin publie Le Domino gris, au Daily Bul.1986 : Le Domino gris obtient le Prix Triennal de Poésie de la communauté Française de Belgique.1990 : Parution, aux éditions de La Différence, du dernier grand ouvrage de François Jacqmin : Le livre de la neige, qui se verra consacré par plusieurs prix renommés.1992 : Décès de François Jacqmin.
Enfant, nous jouions aux dominos, tout en nous travestissant sous un masque de tissu. Adolescent, nous tentions d’en saisir les combinaisons mathématiques, en rêvant d’un carnaval à Venise. Jeune adulte, nous écoutions en boucle une pièce pour clavecin de François Couperin, Les Folies françoises, qu’il avait dédiée aux dominos. Le domino chez Couperin, compositeur du XVIIIe siècle, ne désignait ni le jeu, ni le masque, mais bien tout un habit de bal masqué, surmonté d’un lourd capuchon. Dans ses variations musicales, Couperin avait associé une caractéristique humaine à chaque couleur de vêtement : le rouge sang pour l’ardeur, le noir pour le désespoir, le bleu pour la fidélité… et le gris pour la persévérance.Aussi,…
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