Le destin d’Arthur Rimbaud


RÉSUMÉ

in Cahiers Internationaux de Symbolisme, n° 45-46-47


À PROPOS DE L'AUTEUR
Philippe Lekeuche
Auteur de Le destin d’Arthur Rimbaud
Philippe Lekeuche est né en 1954 à Tournai (Picardie belge). Il commence à faire de la poésie dès l’âge de douze ans. Âgé de quatorze ans, il rencontre le poète Madeleine Gevers qui, durant dix ans, lui enseignera tout ce qui peut s’apprendre de l’art poétique. En 1970, il rencontre Maurice Carême qui le convainc de renoncer à son pseudonyme de l’époque et d’écrire sous son propre nom. En 1986, alors qu’il n’a encore rien publié, il envoie des poèmes dactylographiés à Maurice Blanchot avec lequel il entretiendra une brève correspondance, le maître l’interpellant en ces termes : "Ne vous laissez influencer par personne, pas même par Dieu". En 1981, les "Cahiers Internationaux de symbolisme", dirigés par Claire Lejeune, publient son étude sur Rimbaud écrite durant son service militaire à Bruxelles : "Rimbaud, mendiant et voyageur de l’être". En 1983, Philippe Lekeuche rencontre le peintre belge Jean Dalemans et expose dans son 'Atelier ardent', ouvert au public de la rue (à Louvain-La-Neuve), des poèmes recopiés à la main sur de grands papiers affichés aux murs, ces poèmes, qui deviendront "Le Chant du destin" (Cadex, 1987), étant remplacés de jour en jour au fil de leur écriture. Cette expérience de la rencontre entre la peinture et la poésie se poursuivra quotidiennement jusqu’en 1984. De 1982 à 1983, alors assistant du Professeur Jacques Schotte, il passe un an à étudier le roman de Dostoïevski "Les frères Karamazov", roman qui fera l’objet d’un cours de trente heures dispensé à la Faculté de Psychologie de l’Université Catholique de Louvain par ses soins. Dans le même temps, il découvre Hölderlin, Rilke et la poésie allemande dans le texte original. Á partir de 1987, il publie une dizaine de livres de poèmes (aux éditions Les Éperonniers et chez Cadex ). Le dernier en date est une plaquette parue en 1985 aux Éditions Jacques Brémond : "Cette maladie, au nom perdu".

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