Le Carnet et les Instants - 199 - 3e trimestre 2018 - Le Carnet et les instants 199

Sommaire

  • Édito
    Printemps de la mémoire
    Nausicaa Dewez
  • Magazine
    Dossier: Écrire sur les camps aujourd’hui
    Joseph Duhamel
    Nathalie Skowronek. Une identité à travers les conflits
    Joseph Duhamel
    Rencontre
    Jean Marc Turine. Écrire, dit-il, en hommage, en colère, dans l’indignation
    Michel Zumkir
    Événement
    Les prix littéraires de la Fédération Wallonie-Bruxelles
    Service général des Lettres et du Livre
    Classique
    Montfaucon Research Center et Sophie Podolski. Entretien avec Joëlle de la Casinière
    Véronique Bergen
    Rencontre
    Véronique Daine. Trouver sa langue pour vivre
    Michel Zumkir
    Bande dessinée
    Parcours de Max de Radiguès. Au service du récit
    Fanny Deschamps
    Les instantanés des AML
    Paul Willems : l’archive comme épave
    Christophe Meurée
    Ville littéraire
    Portrait littéraire de Charleroi. Un enquêteur s’est infiltré…
    Guy Delhasse
    La littérature en lieux
    Portes et livres ouverts : les Entretiens du Non-Dit
    Michel Torrekens
    Vues d’ailleurs
    Festivals, fêtes et salons du livre. La passion en partage
    Julien Dollet
  • Bibliographie Le Carnet et les instants voir web

  • Recensions Le Carnet et les instants  voir web


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Le Carnet et les Instants - 199 - 3e trimestre 2018 - Le Carnet et les instants 199"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

CHAMPS DE BATAILLE

Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…