Plusieurs voix se hèlent, se heurtent puis se condensent – ou plutôt : densifient leurs propos – en une polyphonie étrange, bigarrée, tendue. La langue morte, à laquelle se réfère le titre, ressuscite sous les formes d’une dizaine d’avatars (de la morte vivante à la morte enfantine, de la morte habitée à la morte morte), ce qui assure au recueil diversité contradictoire et flou intrigant. Ajoutons que ces pages déploient leur richesse mystérieuse sous l’ail bienveillant d’Artaud le Momo – cité en exergue : pas étonnant, dès lors, qu’elles procèdent essentiellement du souffle, de la souffrance et du soufre…
Auteur de Langue morte suivie du flou
Portrait par Carl Norac Préface par Liliane Wouters À propos du livre Dès les premiers…
Ce receuil apparaît comme une sorte de testament poétique. Un espoir l'emporte sur…