La vie à deux



À PROPOS DES AUTEURS
Gilles Dal
Auteur de La vie à deux

Gilles Dal, né à Bruxelles en 1975, manie la plume en diverses directions, passant du sérieux au comique en revenant au sérieux par l'intermédiaire du comique : sketches pour la radio, chroniques pour la télé, scénarios pour la BD, articles pour la presse, essais pour réfléchir et courts-métrages pour rigoler.

Johan De Moor
Illustrateur de La vie à deux
Johan De Moor est né à Wilrijk (Belgique), le 17 octobre 1953. Fils de Bob De Moor, auteur-dessinateur («Barelli», «Cori le Moussaillon») et proche collaborateur d'Hergé, il a hérité des prodigieux talents de son père. Il les développera en suivant les cours d'Arts Graphiques de l'Institut St-Luc et de La Cambre à Bruxelles. C'est comme dessinateur de presse qu'il débute. Ses caricatures politiques lui vaudront plusieurs prix nationaux et internationaux prestigieux. Dès le début des années '80, il rejoint son père au Studio Hergé. De 1981 à 1986, il y reprend les personnages de "Quick et Flupke" créés par l'auteur de "Tintin" et il en fait les héros d'une série de dessins animés télévisés. Pour ces deux gamins turbulents, il invente en outre de nouveaux gags bédessinés qui donneront lieu à un album, «Haute Tension» (Casterman). En 1988, sa rencontre avec le scénariste Stephen Desberg permet à Johan De Moor de prouver qu'il est plus qu'un habile faiseur «à la manière de...». Rompant avec la ligne claire, il s'impose comme l'un des créateurs les plus originaux de sa génération avec les aventures fantastiques de «Gaspard de la Nuit» éditées par Casterman. En 1992, toujours associé à Stephen Desberg pour les scénarios, Johan De Moor entreprend une nouvelle série et évolue graphiquement vers un style à la fois réaliste et caricatural semblable à nul autre. Naît alors «La Vache», dont le personnage central est un curieux bovin agent secret désigné sous le nom de code Pi 3,1416. D'abord prépubliées dans le fameux mensuel de BD "A Suivre...", les enquêtes follement surréalistes de cette «Vache» seront ensuite éditées en albums (Casterman). La même année, le décès inopiné de son père Bob De Moor, l'amène à terminer l'épisode resté inachevé des péripéties de «Cori le Moussaillon : Dali Captain» (Casterman). En 2000, ayant décidé de donner un nouvel élan aux investigations de «La Vache», Johan De Moor et Stephen Desberg y ajoutent un complément de folie en y introduisant un nouveau personnage, humain celui-là, qui tentera de percer le mystère de ce bovidé et de ses congénères. Ce sera le point départ d'une nouvelle série intitulée «Lait Entier» qui paraît dans la collection «Troisième Degré Lombard». Johan De Moor est volontiers considéré comme une sorte de «Monthy Python» de la BD. En juin 2002, il est couronné d'un triple prix : le prix de la Communauté Flamande de Bruxelles, le prix des Artistes flamands de BD, le diplôme de la plume d'or, remis par l'asbl 9ème Art. En 2004, paraît une nouvelle série "Le dernier Livre de la Jungle" dans la collection Polyptyque. Ses deux complices dans cette aventure sont Stephen Desberg et Henri Reculé. En 2005, Johan et son ami, Jean-Pierre Verheggen réalisent un album-clin d'oeil "Petits Délires" intitulé "Le 12 septembre" : sorte de bilan de santé de notre monde. Texte : Le Lombard

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Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…