Le point de départ de ce roman est un fait divers réel: il y a quelques années, des passants ont été agressés et blessés avec des légumes quelque part en Angleterre… Ici, les personnages ne sont pas de dangereux psychopathes, mais de redoutables petites gens [toujours sous le coup de circonstances atténuantes] capables de tout et de n’importe quoi. Le policier chargé de l’enquête est, quant à lui, un névrosé, poursuivi par une victime pot-de-colle. Mais, entretemps, l’enquête ne se fait pas. Manque de temps et de bonne volonté. Par négligence et médiocrité [la fiction, comme d’habitude, a été rattrapée par la réalité…]. Quoi de plus inoffensif en effet qu’un policier qui réclame un peu d’affection de la part de son psychiatre? Et qui partage un demi avec des agresseurs qu’il trouve parfaitement fréquentables? Au fond, le roman aurait pu s’intituler «Théorie du bordel ambiant», mais le titre était déjà pris… par un économiste.
Toute la difficulté et l’ambiguïté actuelles des relations médecin-patient s’articulent…
Pendant des années, cette île a servi d'asile psychiatrique. Un asile où le nombre de décès était particulièrement…