Le point de départ de ce roman est un fait divers réel: il y a quelques années, des passants ont été agressés et blessés avec des légumes quelque part en Angleterre… Ici, les personnages ne sont pas de dangereux psychopathes, mais de redoutables petites gens [toujours sous le coup de circonstances atténuantes] capables de tout et de n’importe quoi. Le policier chargé de l’enquête est, quant à lui, un névrosé, poursuivi par une victime pot-de-colle. Mais, entretemps, l’enquête ne se fait pas. Manque de temps et de bonne volonté. Par négligence et médiocrité [la fiction, comme d’habitude, a été rattrapée par la réalité…]. Quoi de plus inoffensif en effet qu’un policier qui réclame un peu d’affection de la part de son psychiatre? Et qui partage un demi avec des agresseurs qu’il trouve parfaitement fréquentables? Au fond, le roman aurait pu s’intituler «Théorie du bordel ambiant», mais le titre était déjà pris… par un économiste.
Un récit qui se passe dans l'Italie du XVe siècle et met en scène le personnage…
L'élève Ducobu Vol 4. La lutte des classes
La vie à l'école n'est pas un long fleuve tranquille. Pour certains, l'année scolaire est même plutôt celle de tous les dangers.La vie à l'école n'est pas un long…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…