Le désir vagabond bute au coin des tortures. En attendant la houle et les villégiatures. C’est comme une embardée sur le rebord des choses. Dans le pivot des choses. Claires, denses, et des accablements. Pour autant de sutures. Comme un couteau fêlé dans le sens de nos larmes. Que l’on brise en sommant la douleur de gémir. Dans nos veines, et nos mises. Nos capitulations. Devant cet exercice de tout rafistoler. Le résidu des heurts. Des chocs. Le heurtement des choses contre le temps des joutes. Nous ne savons que faire. Lorsqu’un ligot sévit. Quand tout se damne au cœur de nos comportements. C’est un leurre. Un symbole. C’est une démission. Pour toute litanie nous avons les vertiges. À propos des querelles du temps qui avachit. Au sujet de nos haines, petites et méconnues. Aves des peaux dorées et des chairs qui vacillent. Comment ? Ne sommes-nous pas sinistres ? Qu’avons-nous fait hier des pénibles fardeaux ? Nous sommes des esclaves des rites et des parures. Des apparences floues l’une et l’autre demain. En amas sabotés, et comme un précipice. Dans l’usure du désir, turgescent de mourir. Rivé.
Auteur de La parodie des ombres
Charlemagne et les 4 Fils Aymon
Alard, Renaud, Guichard et Richardet, tous les quatre fils du duc Aymon, se sont révoltés contre Charlemagne. Pendant plusieurs années, une traque opérée par les guerriers du roi mène les fils Aymon de l'Ardenne à la Gascogne où sièges et embuscades, fuites et poursuites, se succèdent à un rythme palpitant. Finalement, las de ces combats, les quatre frères se réconcilient avec Charlemagne. Mais n'allez pas croire qu'ils ont tenu tête au roi uniquement grâce à leur vaillance. Leur cousin, Maugis l'enchanteur, Bayard, un cheval-fée capable d'accomplir des sauts prodigieux, et Flamberge, une épée magique, leur seront de précieux auxiliaires.Une des plus belles épopées de France, digne des meilleurs romans arthuriens, racontée par Jean-Luc Duvivier de Fortemps, écrivain de la forêt d'Ardenne, et magnifiquement illustrée par le photographe paysagiste Benjamin Stassen.…
Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité
Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…