La parodie des ombres

RÉSUMÉ

Le désir vagabond bute au coin des tortures. En attendant la houle et les villégiatures. C’est comme une embardée sur le rebord des choses. Dans le pivot des choses. Claires, denses, et des accablements. Pour autant de sutures. Comme un couteau fêlé dans le sens de nos larmes. Que l’on brise en sommant la douleur de gémir. Dans nos veines, et nos mises. Nos capitulations. Devant cet exercice de tout rafistoler. Le résidu des heurts. Des chocs. Le heurtement des choses contre le temps des joutes. Nous ne savons que faire. Lorsqu’un ligot sévit. Quand tout se damne au cœur de nos comportements. C’est un leurre. Un symbole. C’est une démission. Pour toute litanie nous avons les vertiges. À propos des querelles du temps qui avachit. Au sujet de nos haines, petites et méconnues. Aves des peaux dorées et des chairs qui vacillent. Comment ? Ne sommes-nous pas sinistres ? Qu’avons-nous fait hier des pénibles fardeaux ? Nous sommes des esclaves des rites et des parures. Des apparences floues l’une et l’autre demain. En amas sabotés, et comme un précipice. Dans l’usure du désir, turgescent de mourir. Rivé.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Benoît Vankeerberghen (Kang Byung Ki)

Auteur de La parodie des ombres

Né en 1973 à Séoul (Taïgu City), Kang Byung Ki (nom de plume) a été adopté par une famille belge, depuis 1976. Ingénieur commercial (Ulb) de formation, il a suivi également des enseignements en Histoire de l'Art et Archéologie, en Philosophie, en peinture, en déclamation poétique. Par la suite, a travaillé dans une entreprise de marketing direct, dans un bar à sushis, puis comme animateur d'enfants. Poète, il vit actuellement à Bruxelles. "La parodie des ombres" est son premier recueil. Davantage qu'un "supplément de ciel", se propose en ses textes comme un passage à l'acte - l'acte de créer une langue dans la langue -, un travail dans la masse, masse poreuse, de ce qui s'écrit. Dans le libre mouvement d'une ligne d'écriture pour une ligne de désir, c'est alors du sens qui exsude comme une poussée de vie, sous les coups de butée d'un réel corrodé. Le moment de capture est ainsi la rencontre: entre l'obscénité commode et le secret promu.La parodie des ombres. Bruxelles : Le Cormier, 2006.

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Depuis ce jour

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