La Mort du docteur Faust (1925) remet en scène, pour mieux le démystifier, le célèbre héros de Goethe qui vendit son âme au diable. Illustrant la double identité de l’acteur à la scène et à la vie, cette tragi-comédie porte à son comble l’illusion théâtrale. Au cours de la veillée funèbre de l’évêque Jan in Eremo, une rumeur se répand parmi les prêtres de l’épiscopat: la mort de l’évêque ne serait pas naturelle… Satire d’un certain cléricalisme,…
Auteur de La Mort du docteur Faust / Fastes d’enfer
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…