La mort de Belle


RÉSUMÉ

L’existence de Spencer Ashby, paisible professeur dans une bourgade de la région new-yorkaise, s’écroule un beau matin lorsqu’on découvre chez lui le cadavre de Belle, la fille d’une amie de sa femme, leur invitée pour quelque temps. Il est le principal suspect… Cet homme naïf, timide, quelque peu complexé, va connaître l’humiliation des interrogatoires policiers, l’ostracisme de ses collègues et l’hostilité de la petit ville. Lorsqu’il apprend qu’aucune charge n’est retenue contre lui, il se croit tiré d’affaires. C’est à ce moment-là pourtant que sa vie va basculer dans la tragédie. Comment un individu peut être profondément traumatisé, au point de devenir le meurtrier qu’on l’a accusé d’être : c’est ce que nous relate, dans l’univers étroit et mesquin de la petite ville, le romancier de Lettre à mon juge et du Petit Homme d’Arkhangelsk.




À PROPOS DE L'AUTEUR
Georges Simenon
Auteur de La mort de Belle
En vendant plus de quatre cents millions de livres, traduits dans une cinquantaine de langues, Simenon est, avec Hergé et Magritte, l'un des rares Belges à avoir envahi l'imaginaire planétaire. Le succès l'a couronné sans reconnaissance préalable par la critique ou l'université. C'est dire que le public l'a en quelque sorte plébiscité, trouvant ou retrouvant dans Lettre à mon juge, La neige était sale ou Le petit saint, le simple et bienfaisant plaisir de lire sans contrainte d'aucune sorte - culturelle, sociale ou économique. A l'exception de quelques critiques acariâtres, chacun reconnaît que Georges Simenon est bien "le plus grand romancier de tous, le plus vraiment romancier que nous ayons en littérature". Il y a d'ailleurs belle lurette que, d'un bout à l'autre de la planète, les lecteurs de toutes races, de toutes conditions et de toutes cultures ont ratifié ce jugement que Gide était le seul à tenir à la fin des années trente. Au point que la moindre référence à cet univers tout imprégné par les souvenirs liégeois de l'écrivain sonne comme un mot de passe perdu au fond de quelque ruelle qu'éclaire seulement le halo des réverbères. Au bout de l'impasse, sous le crachin persistant, il y a l'Homme. Cet homme que la société moderne a amputé d'une part de lui-même. Gageons que c'est précisément de cette part commune et pourtant refoulée que Simenon nous parle. Ce faisant, il nous soumet à une curieuse et bienfaisante séance d'hypnose, car lire du Simenon c'est en toute intimité lire au fond de soi-même, de la société, de l'univers. 13 février 1903 : Naissance à Liège de Georges Simenon, fils de Désiré Simenon, comptable dans une compagnie d'assurances, et d'Henriette Brüll, ménagère. Un frère cadet. 1914 : Etudes secondaires aux Collèges Saint-Louis et Saint-Servais à Liège. 1918 : Met un terme prématuré à ses études, son père adulé étant malade. Devient journaliste à la Gazette de Liège (faits divers et chronique d'humeur). Fréquente un groupe de jeunes artistes (la Caque). 1921 : Publie son premier roman à compte d'auteur : Au pont des arches, "petit roman humoristique à mœurs liégeoises". 1922 : Gagne Paris avec Régine Renchon, sa première épouse, dont il aura un fils. 1923-1926 : Sous divers pseudonymes, publie de 1000 à 1100 "contes galants" destinés aux publications populaires de l'époque : Frou-Frou, Paris-Plaisir, Paris-Flirt, ainsi que 212 romans populaires (aventure, érotisme, eau de rose), composés pour "les petites vendeuses". Cette extraordinaire production lui permet de gagner largement sa vie. Fréquente le Tout-Paris des années folles (Vlaminck, Derain, Foujita, Joséphine Baker, ...). 1928-1929 : Voyage sur les cours d'eau de France et des Pays-Bas. Ecrit des reportages. A Delfzijl (Hollande), crée définitivement le personnage de Maigret. 1931 : Lancement de la série des Maigret par l'éditeur Fayard, au cours du célèbre "Bal anthropométrique". Succès foudroyant, traductions, adaptations cinématographiques. Commence à publier des romans "durs". 1931-1933 : Chez Fayard : Le relais d'Alsace, La maison du canal. 1932-1946 : Chez Gallimard : Les Pitard, Le bourgmestre de Furnes ... 1947-1972 : A la Jeune Parque : La fuite de monsieur Monde. Aux Presses de la Cité, où il publiera la suite de son oeuvre : Lettre à mon juge, La neige était sale, Le petit saint. Jusqu'en 1972 : Publie à un rythme soutenu des Maigret et des romans "de la destinée". Plus de deux cents titres au total. 1945 : Débarque aux Etats-Unis et finit par s'installer dans le Connecticut. Epouse Denyse Ouimet, dont il aura trois enfants. 1955 : Revient en Europe. France puis Suisse (Echaudens, Epalinges, Lausanne). 1972 : Cesse d'écrire des romans. Décide de retourner à une vie simple, avec Térésa, sa compagne. Publie encore ses Mémoires intimes ainsi que des volumes de Dictées. 1977 : Fait don de ses archives littéraires à l'Université de Liège. Création d'un Fonds Simenon.

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