L’entame dégage un parfum de saga Malaussène, avec un garçon pas très assuré qui se frotte à l’édition, sa machine infernale, la difficulté de se faire lire/élire, une narration vive, une langue dynamique, truffée de saillies humoristiques :
– Qu’est-ce que c’est ? – À votre avis ? Aucune réponse. C’était la Parisienne générique, qui ne concevait pas l’élégance sans une pellicule de mépris. Je compris qu’il fallait lui donner un petit coup de main. – Vous travaillez bien dans une maison d’édition, non ? Et c’est adressé à monsieur Grégoire Dufour, directeur littéraire de Gibelotte ? Je vous ai mise sur la piste ? Bravo, vous avez gagné : c’est une moissonneuse-batteuse.
Paul Colize nous ouvre les portes d’un monde qui nous touche dans notre quotidien,…