L’entame dégage un parfum de saga Malaussène, avec un garçon pas très assuré qui se frotte à l’édition, sa machine infernale, la difficulté de se faire lire/élire, une narration vive, une langue dynamique, truffée de saillies humoristiques :
– Qu’est-ce que c’est ? – À votre avis ? Aucune réponse. C’était la Parisienne générique, qui ne concevait pas l’élégance sans une pellicule de mépris. Je compris qu’il fallait lui donner un petit coup de main. – Vous travaillez bien dans une maison d’édition, non ? Et c’est adressé à monsieur Grégoire Dufour, directeur littéraire de Gibelotte ? Je vous ai mise sur la piste ? Bravo, vous avez gagné : c’est une moissonneuse-batteuse.
Elle se souvient, tout lui revient en détail, sa rage monte et, avec elle, le besoin d’écrire.…
Peu avant sa mort, Ariel Bildzek, ce géant de la littérature mondiale, m'a révélé ce qu'il…