L’acte de lire (auquel se ramène toute vraie pensée critique) implique la coïncidence de deux consciences : celle d’un lecteur et celle d’un auteur. Or la conjonction de ces deux consciences est précisément ce qui caractérise mieux qu’aucune autre la critique de notre temps. On parle souvent d’elle. On lui attribue dans certains milieux une fonction que, jusqu’alors, à aucune époque, ni à celle de Boileau, ni à celle de Sainte-Beuve, ni à celle de Brunetière, elle n’avait encore remplie, sinon brièvement ou fortuitement. On l’appelle » nouvelle critique « , comme on appelle un certain type de nouveau roman le nouveau roman. Il y a le nouveau roman de Butor, Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute ou Claude Simon. De même, il y a la nouvelle critique de Gaston Bachelard, Marcel Raymond, Maurice Blanchot, jean Rousset, Jean-Pierre Richard ou jean Starobinski. D’un côté comme de l’autre, l’événement littéraire consiste en l’apparition d’un certain groupe composé de personnalités variées mais manifestant un intérêt semblable pour des problèmes semblables
Auteur de La conscience critique
Victor Hugo : Les années d'exil et d'écriture à Bruxelles (L'Article n°4)
Collection "L'Article", n°4 Éditorial de Maxime Lamiroy : La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert notre tête et notre pays.La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert…
Le Thriller métaphysique : D’Edgar Allan Poe à nos jours
« La première valeur essentielle de l’histoire policière réside dans ce qu’elle est la plus ancienne et…