L’acte de lire (auquel se ramène toute vraie pensée critique) implique la coïncidence de deux consciences : celle d’un lecteur et celle d’un auteur. Or la conjonction de ces deux consciences est précisément ce qui caractérise mieux qu’aucune autre la critique de notre temps. On parle souvent d’elle. On lui attribue dans certains milieux une fonction que, jusqu’alors, à aucune époque, ni à celle de Boileau, ni à celle de Sainte-Beuve, ni à celle de Brunetière, elle n’avait encore remplie, sinon brièvement ou fortuitement. On l’appelle » nouvelle critique « , comme on appelle un certain type de nouveau roman le nouveau roman. Il y a le nouveau roman de Butor, Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute ou Claude Simon. De même, il y a la nouvelle critique de Gaston Bachelard, Marcel Raymond, Maurice Blanchot, jean Rousset, Jean-Pierre Richard ou jean Starobinski. D’un côté comme de l’autre, l’événement littéraire consiste en l’apparition d’un certain groupe composé de personnalités variées mais manifestant un intérêt semblable pour des problèmes semblables
Auteur de La conscience critique
Avec ce nouveau livre, Frédéric Thomas, docteur en sciences politiques, poursuit…
L’œuvre d’Hergé, qui transforme la bande dessinée en genre littéraire, invente un nouvel équilibre entre…
Molière : Le Malade Imaginaire est mort il y a 350 ans (L’Article n°29)
Editorial de Maxime Lamiroy : Pour rendre hommage à Molière, Gaëtan Faucer se met en scène dans une pièce cocasse qui lui donne l’occasion de souligner l’importance du groupe, c’est-à-dire de la troupe. Le drame du comédien est de jouer seul sans public. La comédie est en effet une affaire publique, même d’État quand elle se joue devant le Roi. L’hommage au dramaturge ne peut qu’inévitablement devenir hommage à l’art théâtral, Gaëtan Faucer insère dans son texte plusieurs sentences bien connues sur le théâtre. Le tout forme une pièce pimpante digne du rythme des célèbres Fourberies de Scapin . Une mise en abîme réussie pour « un malade qui se porte comme un charme ». Pour rendre hommage à Molière, Gaëtan Faucer se met en scène dans une pièce cocasse qui lui donne l’occasion de souligner l’importance du groupe, c’est-à-dire de la troupe. Le drame du comédien est de jouer seul sans public. La comédie est en effet une affaire publique, même d’État quand elle se joue devant le Roi. L’hommage au dramaturge ne peut qu’inévitablement devenir hommage à l’art théâtral, Gaëtan Faucer insère dans son texte plusieurs sentences bien connues sur le théâtre. Le tout forme une pièce pimpante digne du rythme des célèbres Fourberies de Scapin. Une mise en abîme réussie pour « un malade…