La complainte des landes perdues (tome 8) : Sill Valt

RÉSUMÉ

Quatrième et dernier tome du cycle des Chevaliers du Pardon de la Complainte des Landes perdues. Tandis que Seamus suit la fée Sanctus aux îles Keruan, Sill Valt veut percer le secret de la naissance du Guinea Lord. Il devra pour cela affronter la mère de celui-ci, la Dame à l’Hermine : une confrontation torride et effrayante. Jean Dufaux consacre un magnifique album à l’ultime combat d’un maître, le dernier album de Philippe Delaby. En digne héritier, Jérémy rend à Delaby le plus beau des hommages en terminant avec brio cet album.

À PROPOS DES AUTEURS
Philippe Delaby

Illustrateur de La complainte des landes perdues (tome 8) : Sill Valt

Né à Ixelles le 2 mai 1914. Il fut secrétaire général de l'A.E.B. 
Jérémy Petiqueux

Illustrateur de La complainte des landes perdues (tome 8) : Sill Valt


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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…