‘La 100 ans : aous’ 1914 (II)

Fragment du recueil A rwâtant mourè lès dârnîs couvats, éd.imprimerie Collins, Charleroi, 1947. L’auteur, Fernand Bonneau (1885-1962), fut combattant et prisonnier lors de la guerre 14-18. Il écrivit ce poème en 1922, à la mémoire de son ami d’enfance Nestor Maîtrejean (1892-1918) de Prouvy. Ce dernier fut mobilisé en 1914 dans la cavalerie, puis passa les quatre années de guerre retranché derrière l’Yser ; blessé et malade, il n’en revint jamais ; il décéda à Calais, loin de sa Gaume natale, le 8 décembre 1918.
La galète ôs blosses Lès-ôtes côps, rin k’ d’ oyè, duvant mè, mès bounes djans
Lès mots d’ galète ôs blosses, dj’ aro dansi d’ plâjé !
A c’t-eûre, n’ m’ a côsez peus, ca dju rsondje môgré mè
Ôs lârmes k’ dj’ â veû brâre a la Françoise Mâtdjan ! C’ èst eune vièye, la Françoise, eune boune vièye dud tchû nos.
D’ avwar trimé bachi su la tére tous lès djos,
Du mârs’ djusk’ a wayin,…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Fernand Bonneau

Auteur de ‘La 100 ans : aous’ 1914 (II)

Fernand Jules Bonneau est né à Valansart le 26 février 1885.Après des Études moyennes à l'Athénée de Virton, Fernand fut attiré par la capitale. Il y trouvera un emploi, aux Papeteries de Belgique de Genval, ou il devint agent commercial.En 1917, se créé à Bruxelles le Cercle Gaumais, rassemblant tous les "exilés". Dès la libération (prisonnier en Allemagne), il en deviendra un membre actif. C'est pour animer les fêtes et les réunions de cette société qu'il écrira la plupart de ses oeuvres.Une fois retraité, il revient de plus en plus souvent à Jamoigne, ou il prendra domicile.Il est décédé le 28 janvier 1962 à Jamoigne.


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