Krautgarten - 68 - mai 2016 - KT 68


Sommaire

  • LITERATUR
    Das Künstlerpaar Edith OELLERS – Jörg EBERHARD
    (H.-J. Hoffmann)
  • Mitte 40 Jahre POËZIEKRANT – Die niederländischsprachige Literatur in
    B und NL – 8 Gedichte (Auswahl und Ü. S. Wieczorek)
  • Hans-Joachim SCHÄDLICH, Fünf ,Heimaten’
    (Rede zum 80. Geburtstag)
    Robert MENASSE Ungenach
    Susanne RASSER Gedichte
    Leo GILLESSEN Wieder Sprüche
    Espen HAAVARDSHOLM, Der Hunger des Moorgottes (Ü. G. Haefs)
    Astrid DINGES Gedichte
    Viktor DALLMANN Gedichte
    Regina RECHSTEINER Poesiepostkarten: Poetische Prosaminiaturen
    Nicola QUASS Wenn du willst; Eine Autofahrt, ein beliebiger Tag; Begegnung
    Simon KONTTAS Bei einem Spaziergang: Variationen
    Patrick WILDEN Gedichte
    Nora B. HAGEN Gespräch im Dunkeln
    Marina BÜTTNER Gedichte
    Philipp BLÖMEKE Gedichte
    Caspar JENNY Gedichte
    Knut GERWERS Nahe dem Tod und nahe vorbei
    Daniel MYLOW Vigo
    Jan SMULDERS Pilgerfahrt (Ü. G. Haefs)
    Lutz STEHL Dada-Auszeit; Hotel zur Pfalz. Nebenan
    Gabriele MARKUS Gedichte
    Wendel SCHÄFER Die Belastungsprobe; Über den Kopf
    Moritz HEGER Die Wunden der Wale; Krähe
    Ernst HEIMES Romanauszug: Der Sommer …
    André SCHINKEL Klausvorstadt II; Kühler Brunnen; Viertes Nachtsstück
  • JOURNAL
    Robert Menasse: Europa countdown (Rede)
    Über W. Schäfer, Nebensätzlichkeiten (alst)
    Über E. Silbermann, Czernowitz, Stadt der Dichter (T. Buck)
    Über J. Kross, eisgang (André Schinkel)
    Didier Comès, À suivre: Ausstellung und Buch von A. Moxhet (bk)
    Über B. Kartheuser, Robert Schaus – Memento (T. Buck)
    Ch. Ducal, Nationaler Dichter Rückblick (alst)
    Über S. Can, Diese Haltestelle … (André Schinkel)
    Über O. Velte, Reuters Kiste – O. Velte, W. Reuter,
    Ein gewisser Christian Reuter … (Andre Schinkel)
    Über A. Schinkel, Das Licht auf der Mauer (dimü)
    Geburtstag mit Künstlern: H.-J. Hoffmann (bk)
    René Hausman 1936-2016 (A. Moxhet, bk, Ü. A. Kartheuser)
    Geburtstag H. J. Schädlichs
    Über S. Taufiq, Café Dunya (Moritz Heger)
    Autorinnen und Autoren



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Camp Est : journal d’une ethnologue dans une prison de Kanaky-Nouvelle-Calédonie

Ethnologue, écrivaine, autrice de La maison de l’âme (Editions Maelström, 2010), Chantal Deltenre livre dans Camp Est un journal de terrain qui évoque la mission d’observation ethnograhique en milieu carcéral dont elle a été chargée. Étrangère à la culture kanak, au monde calédonien et extérieure à l’institution pénitentiaire, elle côtoie durant un mois le « Camp Est » situé sur l’île de Nou, une prison de Nouméa dont elle décrit et analyse le fonctionnement, les cercles de violence physique, structurelle, sociale, symbolique, mais aussi les enjeux et l’impensé. Le récit est avant tout celui d’un dépaysement, d’un saut dans un monde doublement inconnu (culture kanak, monde mélanésien et espace carcéral), d’une attention à la dimension coloniale de l’institution pénitentiaire. Toujours placée sous la souveraineté de la République française, la Nouvelle-Calédonie a très tôt été conçue par la France coloniale comme une terre de bagnes sur laquelle expédier les détenus de droit commun ou politiques (quatre mille Communards, dont Louise Michel, furent transférés dans des pénitenciers calédoniens). Ce qui frappe Chantal Deltenre, ce sont les suicides des jeunes détenus, la composition de la population, à majorité kanak (90% de détenus kanak, presque toujours issus de quartiers défavorisés, de squats), la minorité de prisonniers caldoches, d’origine européenne, la crise identitaire, psychique que l’enfermement induit. L’ethnologue recueille les témoignages des différents acteurs, interroge l’écartèlement de ces jeunes entre une culture tribale dont ils sont coupés et un monde post-colonial dont les effets racialistes, la ségrégation identitaire, les ravages sociétaux sont prégnants. Prisme, miroir grossissant permettant de radiographier l’état de la société calédonienne actuelle, le Camp Est «  placé sous la tutelle de l’État français  » sert aussi de révélateur mettant en lumière les dysfonctionements, les conditions inhumaines de survie dans les prisons françaises (surpopulation, traitements humiliants et dégradants, absence d’une politique suffisante de prévention et de réinsertion sociale, logique sécuritaire et répressive créant des citoyens de seconde zone, stigmatisés…).Comme l’écrit Marie Salün dans sa postface : «  Sentiment de vertige face au gouffre qui s’ouvre sous nos pieds, à l’heure de la construction programmée, d’ici 2027, de 15 000 places supplémentaires dans les prisons françaises. Puisse son texte faire réfléchir à la fuite en avant que constitue cette politique pénale  ».           Reconduisant les inégalités, produisant de la délinquance, la prison n’est-elle pas obsolète, en son principe ou dans les formes, dans la logique qu’elle adopte ? Au fil de son enquête quotidienne, Chantal Deltenre se heurte à un monde de détresses, de souffrances qui se traduisent par des actes d’automutilation, par des suicides de détenus. Elle relie la fonction politique des centres de détention, de la gestion des délits, l’utilisation de la main-d’œuvre pénale sous-payée à «  l’histoire coloniale de la Nouvelle-Calédonie  » qui «  est précisément celle d’une succession d’enfermements  », d’une destruction de la culture kanak. Chassées de leurs terres, spoliées, privées de droits politiques (jusqu’en 1946), les populations autochtones se voient parquées dans des réserves. Sans réduire la délinquance juvénile à une perte de repères, elle-même liée à la mise en crise du mode de vie clanique sous l’effet de la colonisation, Chantal Deltenre pointe les faisceaux étiologiques, les continuités entre l’espace carcéral des réserves et la fonction actuelle de la prison. Soulignant la décohésion sociale engendrée par le heurt d’une effroyable violence entre société indigène et modèle occidental, elle étudie, de l’intérieur, les modalités de contrôle social.Histoire de regards, de rencontres, d’empathie, ouvrage décisif, Camp Est ouvre la méthodologie ethnographique à l’expérience vécue que la chercheuse traverse, une expérience qui la modifie, qui infléchit son enquête, qui déporte les enjeux épistémologiques, les outils scientifiques vers un horizon politique et éthique subjectivement assumé.    Véronique Bergen Plus d’information En 2016, Chantal Deltenre se voit confier une mission d’observation ethnographique par l’administration pénitentiaire française au « Camp Est », la prison de Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Elle y est demeurée un mois. Étrangère à l’univers carcéral tout autant qu’au monde calédonien, elle en rapporte un récit qui plonge le lecteur de plain-pied dans un centre de détention directement hérité…

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Salut cher Journal, Je brûle d’impatience de te raconter mon voyage à Ottawa avec ma meilleure amie ! Trop génial, même s’il a commencé d’une façon surprenante… Même si j’adore Astrid (ma mère – très chouette, mais a-t-elle déjà été adolescente ???), Marc le guépard (mon père), mes sœurs Caro et Zoé, sans oublier Grand-Cœur (le plus adorable des chats), il faut avouer…