Karoo - novembre 2017 - Karoo, le mensuel #2

Sommaire

  • Livre. Rage et amour, à propos d’Ali et Ramazan de Perihan Magden
    Thierry Defize
  • Livre BD. Comme un frisson, rencontre avec Aniss El Hamouri
    Adrien Corbeel
  • Livre. Les jolis mots d’une ritournelle amoureuse
    Mathilde Alet

  • Cinémathèque idéale. Chapitre zéro : la préhistoire
    Phil RW
  • Cinéma. Celui qui sait saura qui je suis, pourquoi ment-on ?
    Anita Detières
  • Scène. Se réapproprier les possibles, discussion avec Justine Lequette
    Anne-Lise Remacle
  • Scène. La Chambre d’Isabella, une pièce archéologique
    Irene Chamorro Guindel
  • Scène. Encore une histoire d’amour, entre fantasme et réalité
    Carole Rémus
  • Opéra. Une favorite embrouillée
    Héloïse Copin
  • Musique. Strawberry Letter 23 de Shuggie Otis
    Thierry Defize
  • Musique. À mi-chemin d’une « parole jetée comme un disque sonore cri »
    Clarisse Michaux
  • Art & ko. Paysages français, des aires étrangement dépeuplées
    Elias Preszow
  • Art & ko. Du surréalisme aux logogrammes, l’itinéraire artistique de Christian Dotremont
    Quentin Deccuber
  • Art & ko. La Cité d’or, Waiting for Independance Day
    Raphaëlle McAngus


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CHAMPS DE BATAILLE

Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…