Momo est hyperactif et ça tombe bien : quand il n’est pas occupé à sauver Filleul Royal du suicide, il veille sur Ramon, coincé entre sa mère et sainte Bibine. Le plus souvent, il fait la causette aux visiteurs de la Résidence, un centre qui accueille les naufragés de la ville et de la vie. Puis, un jour, Jacques arrive, avec ses histoires de sexagénaire cabossé : « Je n’ai rien vu venir. Que dire d’autre ? » Plein de choses, sans doute…
Née le 15 juin 1964 à Namur
Ergothérapie, Bruxelles
Si mes romans sont de pures fictions, ils sont cependant suscités par une émotion profonde et nourris d'éléments vécus. Les thèmes : amour, désir, relation dans la fratrie et parents-enfants, familles monoparentales, deuils violents, solidarité, l'action comme outil face au désarroi. Lauréate d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2009, 2012 et 2014 Lauréate d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2011La grande précarité est longtemps restée une composante laissée à l’écart du monde littéraire. Sans doute en raison de la méconnaissance de cette réalité singulière et complexe. Force est de constater que c’est de moins en moins le cas. Notre compatriote Patrick Declercq avait donné le ton en 2001 en publiant Les naufragés (collection Terre humaine, Plon) dans lequel il décrivait l’univers des clochards parisiens. Et tout récemment, Xavier Deutsch nous a livré un récit (Vingt centimes, Couleur livres, 2015) qui aborde aussi cette réalité au travers du destin d’un personnage.Avec Je n’ai rien vu venir, Eva Kavian réunit une palette de protagonistes autour de Jacques De Rider, 68 ans, qui frappe à la porte…
Conrad Detrez revisite, des années après (le roman est paru en 1975), le monde clos et austère…