Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles met en place un système d’avances de fonds afin de permettre aux opérateurs sinistrés de disposer rapidement de la trésorerie nécessaire au lancement des travaux de remise en état.
En juillet 2021, la Belgique a été touchée par de fortes intempéries, qui ont provoqué des inondations catastrophiques dans plusieurs régions du pays.
Outre les drames humains, ces inondations ont causé d’énormes dégâts matériels ; les infrastructures des opérateurs culturels n’ont malheureusement pas échappé au déchainement des eaux. Certains services à la population sont interrompus en raison des conséquences des inondations.
Les assureurs ainsi que le Fonds des calamités devraient intervenir pour couvrir une grande partie des coûts de remise en état. Toutefois, au vu du nombre de dossiers d’indemnisation qui seront rentrés, il est plus que probable que les indemnisations tarderont à arriver.
Le manque de liquidité pour entreprendre les travaux de rénovation, les remises en état – du simple nettoyage à la rénovation en profondeur -, le rachat de mobilier, de matériel didactique, d’équipement, les relocalisations temporaires, etc. risquent d’hypothéquer la reprise des activités dans tous les secteurs.
Face à une telle catastrophe, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé de mettre en place un système d’avances de fonds afin de permettre aux opérateurs sinistrés de disposer très rapidement de la trésorerie nécessaire au lancement des travaux de remise en état.
Ces avances sont octroyées par le Fonds Ecureuil pour une durée d’un an maximum et devront être remboursées au Fonds, sans intérêts, dès réception des indemnités des assureurs ou de tout autre fonds d’aide. Une première enveloppe de 5 millions d’euros a été débloquée pour octroyer ces avances.