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Le Carnet et les Instants

Signé par le paléoanthropologue et chercheur au CNRS Antoine Balzeau et le dessinateur Pierre Bailly (créateur notamment de Petit Poilu), le nouvel opus de la petite bédéthèque des savoirs, intitulé Homo sapiens, retrace l’évolution de la paléontologie et condense les questionnements actuels sur les origines de l’espèce humaine. L’histoire de l’humanité fait l’objet de trois chapitres — les théories, les temps préhistoriques et l’articulation de notre présent et de notre futur — et procède par problématisations qui mettent au jour les a priori, les idées préconçues relatifs à l’évolution. Dans sa préface, David Vandermeulen revient sur l’incompatibilité entre la Bible et les découvertes de Buffon, de Cuvier. Les secondes font état…


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FIRST:homo sapiens évolution homme - "Homo sapiens"
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Bruxelles. De Waterloo à l’Europe

Après les deux premiers tomes Bruxelles. Des Celtes aux ducs de Bourgogne, Bruxelles. De Charles Quint à la Révolution brabançonne , le tome 3 Bruxelles. De Waterloo à l’Europe couronne le roman graphique consacré à l’histoire de la ville. Comment raconter une ville, son évolution, ses hauts faits historiques, politiques, sociaux, culturels, son essor ou son déclin ? Comment en faire le personnage d’un récit ? Quels événements privilégier ? Sous quel prisme les présenter et comment les articuler les uns aux autres ? Sur un scénario, des dialogues d’Hugues Payen, une documentation et des textes historiques d’Arnaud de la Croix, l’ouvrage choisit de retracer l’histoire de la ville (de la défaite de Napoléon à Waterloo en 1815 à Bruxelles, capitale de l’Europe) en accentuant des scènes parfois minorées afin de produire une lecture autre d’une séquence historique. En lieu et place d’un fil rouge reliant des macro-événements, le récit rouvre le passé en exhumant des acteurs de l’ombre, des faits négligés ou secondarisés, par exemple la figure d’Edith Cavell qui sera fusillée par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale, l’anarchiste Gennaro Rubino qui, voulant venger les morts lors d’une manifestation pour le suffrage universel à Louvain et déclencher une insurrection populaire par un régicide, tenta en 1902 de tuer le roi Léopold II (ce dernier fut indemne) ou encore l’incendie de l’Innovation en 1967. Non seulement aux faits « incontournables » de l’histoire (soulèvement contre la tutelle des Pays-Bas, contre le joug de Guillaume d’Orange, mouvement en faveur de l’indépendance de la Belgique, cristallisation des émeutes en révolution, Première et Deuxième Guerre mondiale, Bruxelles siège de la Commission européenne…) viennent s’ajouter des faits habituellement négligés, mais les macro-faits sont eux-mêmes déchiffrés selon des angles novateurs. La puissante évocation des acteurs de la révolution belge (Louis de Potter, Filippo Buonarotti…), les émeutes qui éclatent à la fin de La Muette de Portici à la Monnaie, la proclamation de l’indépendance de la Belgique en 1830 laissent ouverte la question : s’est-il agi d’une révolution bourgeoise ou prolétarienne ?Nouvel exemple d’un pas de côté dans l’écriture de l’Histoire : on sait qu’après 1830, Bruxelles fut la terre d’accueil des exilés politiques, des proscrits. Au lieu de se focaliser sur les figures engagées de Victor Hugo, Marx, Engels ou Bakounine qui trouvèrent refuge à Bruxelles, les auteurs ont préféré jeter leur dévolu sur la ballade de «  l’époux infernal et de la Vierge folle  », sur Verlaine qui tira sur Rimbaud et fut incarcéré…

Bon pour… : Dessins de famille

Le Bon pour… Qui n’a jamais eu recours à ce substitut…

Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge de la libération aux fifties (1945-1950)

Essayiste spécialisé en bande dessinée, Frans Lambeau, à qui l’on doit déjà un ouvrage sur la bande dessinée belge sous l’Occupation ( Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge sous l’Occupation , André Versailles, 2013), s’est penché sur l’évolution du genre au sortir de la seconde guerre mondiale. Dans ce dictionnaire qui se veut exhaustif, l’expert fait part de ses recherches approfondies consacrées à cette période bien particulière, caractérisée par un essor important de la presse écrite. Alors que la Belgique a découvert le 9e Art durant l’entre-deux-guerres à la faveur de la diffusion de comics américains, la source se tarit dès 1941 et l’édition fait appel aux illustrateurs locaux pour remplir les pages des hebdomadaires de divertissement. À la Libération, l’offre se développe abondamment. Au-delà de Tintin et Spirou , de nombreux journaux aujourd’hui oubliés prospéraient dans les kiosques : L’aiglon , Bimbo , Annette , Heroic-albums … tous ces périodiques ont contribué à ce développement majeur de la bande dessinée belge de l’après-guerre. Cette prolifération, nous n’en gardons aujourd’hui que peu de souvenirs. Afin de préserver la mémoire de cette riche période, Frans Lambeau s’est attelé à la tâche de rassembler dans cet ouvrage très complet les auteurs, illustrateurs, héros, séries, magazines et éditeurs qui ont marqué cette époque précise. Si bien des noms sont méconnus, certains font toujours partie des parutions actuelles des éditeurs. Ainsi, l’auteur nous détaille les débuts d’ Alix , en 1948, ou de Blake et Mortimer , en 1946, tous deux  dans le journal Tintin , ou encore de Lucky Luke en 1947 dans Spirou . Bien des figures emblématiques sont apparues à cette époque. Une chose frappe : la prédominance du récit d’aventure. Que ce soit le western, la guerre, la trame policière, l’écrasante majorité des publications d’après-guerre y sont consacrées. Le 9e Art s’est depuis lors fort heureusement diversifié.Ce Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge de la libération aux fifties témoigne d’une période pendant laquelle s’est dessiné ce qui allait être le socle fondateur du 9e Art en Belgique. Cet éclairage sur ses origines permet de comprendre la bande dessinée franco-belge telle qu’elle s’est longtemps exprimée de façon exclusive. Un coup d’œil dans le rétro…