RÉSUMÉ

Ennemis est l’adaptation d’une nouvelle de Tchekhov parue en 1887. Dans la nouvelle de l’écrivain russe, le docteur Kirilov vinet de perdre son fils de  huit ans quand un homme sonne à sa porte et lui demande de le suivre immédiatement, afin de porter secours à sa femme. Il insiste tant et tant que Kirilov finit par accepter, mais c’est pour s’apercevoir, une fois arrivé chez son riche solliciteur, que la « mourante » a disparu. Tout cela n’était qu’une mise en scène pour éloigner son mari et lui permettre de s’enfui avec son amant… Le vaudeville heurte le tragique.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Mikkel Ørsted Sauzet

Auteur de Ennemis

Mikel Ørsted Sauzet, né en 1978, est un auteur franco-danois qui vit depuis une dizaine d’années à Bruxelles. Début 2013, son premier roman graphique, "Aske", paraît au Danemark, œuvre pour laquelle il reçoit le Prix Ping du meilleur premier album au Copenhagen Comics. Le même livre paraît sous le nom de "Fétiche" en France en 2018 et ses images narrent la révolte à travers les époques, d'Haïti à Bruxelles. En 2020 est publié, "Le Moi noir", une adaptation de la nouvelle, "Le Moine noir", écrit en 1893 par Anton Tchekhov. Cette fiction d'anticipation parle de l'angoisse du réchauffement global. Lauréat d'une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2019 Lauréate d'une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2023

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Ennemis"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9208 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Ma vie est un best-seller

Corinne Mayère est une salariée pas très motivée d'Edéf qui décide d'écrire…

CHAMPS DE BATAILLE

Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…