Éditorial

Pour clore l’année 2019 , c’est au milieu des livres que Francophonie vivante vous emmène. Sujet à la fois d’introspection et de partage, le livre occupe dans notre vie une place importante.
N’en déplaise aux chantres de la dématérialisation à tout va, celui-ci n’est pas près de disparaître : comment remplacer l’expérience de la lecture, le toucher du papier, son odeur, surtout si le volume est ancien, la présence de ses quelques imperfections (page écornée ou manquante, petit défaut d’impression, reliure un peu lâche…) qui lui confère son « aura », ainsi que le dirait Walter Benjamin ? Sans compter que, du lecteur au bibliomane, il n’est qu’un pas, très vite franchi.

Bien avant qu’il devienne un objet de consommation, tel que nous le connaissons depuis la seconde moitié du XIXe siècle, le livre se distinguait d’abord par sa rareté et sa cherté. De l’ex libris à la reliure personnalisée, celui-ci a toujours fait l’objet de…

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