Auteur de Ecrivain public, des mots pour le dire
Patrice Bauduinet est né en 1969 à Liège. Il est diplômé de l’INSAS, section réalisation film/télévision.
Il a réalisé de nombreux courts métrages de fiction. Citons : Les Calamars n’écoutent plus la radio, 2005 ; Un GI mort, c’est un bon GI, 2004 ; La nuit du 6 au 7, 2003, d’après André Blavier ; Du sexe dans les oreilles, 2003 ; Figure 413, la vision oculaire de l’abeille, 2002 ; Bon appetit, 2000, réalisation avec Jean-Luc Fonck ; La Cannette Hallucinogène, 2000 ; 1999 Casting, 1999 ; Felix, 1999 ; Amphitryon 94, 1998 (Prime à la qualité décernée par le Ministère de la Communauté française de Belgique,1998) ; La ballade d’airin, 1997 ; Le grand chien Saintongeois, 1996, avec Marcel Piqueray ; Tous les chiens s'appellent Poupette, 1995 ; Fais-moi coin coin, 1993 (Prix décerné par Kinépolis / Kodak / Meuter-Titra: Les Espoirs du Cinéma, 1994) ; Lift Dream, 1992 ; Le dragon, 1991, réalisation avec Sylvia Minnearts, mi-fiction, mi-dessin animé ; La mouche, 1991 ; Vladislav, 1990 ; Carnapouille, opéra comique, 1989 ; Nu au soleil, expérimental, 1982, (primé au Festival HSPS8-Liège).
On lui doit aussi quelques documentaires : La libération du pavillon des passions humaines, 1997 ; Germaine, 1989.
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…