Auteur de Ecoute
Ivan Alechine n’aurait pas terminé ses études d’ethnographie malgré l’appui et l’affection de Germaine Dieterlen et de Luc de Heusch, directeurs d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes à Paris, ni de photographie ; en 1971 il aurait participé à (se serait caché dans les malles de…) la première expédition d’ethnomusicologie en pays Mongo situé dans la République Démocratique du Congo, expédition dirigée par Benoît Quersin.
De retour d’Afrique, dans sa poche de jeune poète, il y aurait eu une lettre de Christian Dotremont contenant ces mots ; « Je pense que la poésie doit être ainsi : un débat extrêmement multiple entre soi et soi, entre soi et les autres, entre soi et les réalités si diverses, nouvelles, à voir, à saisir, ou déjà anciennes relativement, dont il faut s’en aller pour les voir mieux, les saisir davantage ou les intégrer à soi une fois pour toutes. »
En 1989, il aurait célébré le bicentenaire de la Révolution française et fait la sienne au Mexique qui lui aurait donné l’occasion, fils-Cobra, de changer de peau ; il aurait obtenu, pendant une dizaine d’années, une carte de journaliste qui lui aurait permis, appareil photographique au poing, de sillonner la république mexicaine au plus profond de la misère économique et des richesses anthropologiques. En 1999, il aurait renoué, pour quatre années, avec l’Ecole Pratique des Hautes Etudes en suivant les cours de Michel Graulich où auraient été invités, de loin en loin, les grands spécialistes de la pensée préhispanique mexicaine, Alfredo Lopez Austin, Patrick Johansson et Matos Moctezuma.
Faudrait-il y voir un abandon définitif de l’aura africaine ? En 2001, il aurait publié un titre qu’aurait salué Claude Lévi-Strauss en ces termes : « Un roman ethnographique où la littérature permet d’accéder à une réalité juste et à sa plus complète compréhension. Le livre offre un tableau très prenant de la condition actuelle de nombreux peuples amérindiens. »
En 2010, Ivan Alechine aurait publié un premier album de photos sur la dérive d’un Mexique froid et industriel. Quelques expositions se seraient progressivement mises en place. Depuis cette date, il se serait focalisé sur la Sierra Madre Occidentale - chère à B. Travens - sur une communauté particulière des indiens Huichols fermée à toutes investigations, autant photographiques qu’ethnographiques, depuis celles entreprises, en 1934, par le nord américain Robert M. Zingg. Il verrait dans les actes furieusement chamaniques des Huichols, certes menacés, une mise en mouvement de la notion d’Inframince parallèle à celle qui est en activité sur le Grand Verre de Marcel Duchamp.
Recueil de petits contes mettant en scène une galerie de personnages tels que : madame Dumonceau,…