Sans Gaston Compère, comment aurait-on pu imaginer que les buildings avaient une sexualité ? Les tubulures d’échafaudages sont la source de tourments organiques insoupçonnés : la chair est malmenée et les humeurs se putréfient. Lovelore, la psychanalyste, et la « chère épouse » assistent, impuissantes, à cette déconfiture. Gaston Compère est drôle et pas du tout bégueule. Sous son humour décapant, la crudité des mots renvoie à une totale sincérité. On arrive à rire de la douleur, de la mort. Gaston Compère est pudique : il s’expose et en même temps se dérobe à ceux « qui veulent des signes limpides ». Il « biaise », comme il dit.
Auteur de Echafaudages
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…
Échange Virtualité délaissée des rêves du cybernespace, Virtuosité inconsciente aux vents…