D’un chant décousu

Née en 1966 à Longlier, Cathy Leyder commence à publier en 2002.Plutôt taiseuse, elle n'est pas du genre à s'épancher longuement. Ses poèmes sont ceux de la retenue, de l'intériorité. On y décèle une interrogation métaphysique sur elle-même avec un travail sur les mots. Elle fait de ses brefs poèmes de courtes histoires, parfois celles de la souffrance, qui rebondissent, néanmoins sur des images simples. On sent chez elle, le besoin d'aller à l'essentiel afin d'éviter toute littérature inutile. Une parole dense, ramassée, réfléchie. Difficile à saisir parfois. Mais claire, incisive. Une solitude essentielle. Une paix qui, chaque jour, a besoin d'être recousue. La lecture d'auteurs comme André Schmitz, Anise Koltz, Gaspard Hons, Yves Namur, Daniel Boulanger, Jean Portante, ... est pour elle, vivifiante.