Du côté de chez Poje (tome 14) : Première bière

À PROPOS DES AUTEURS
Louis-Michel Carpentier

Illustrateur de Du côté de chez Poje (tome 14) : Première bière

Né le 24 mars 1944 à Uccle, Louis-Michel Carpentier suit durant quatre ans les cours de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles avant d'être engagé comme dessinateur aux studios Belvision où il travaillera sur les longs-métrages d'Astérix, Tintin et Lucky Luke. La récession atteignant cette firme, il tente sa chance à partir de 1975 chez Casterman en adaptant en BD les romans de la comtesse de Ségur : une série de onze volumes à succès, qui s'arrêtera en 1984.Parallèlement, il se tourne vers Raoul Cauvin pour créer en 1980 sa propre série, "Les Toyottes", dont cinq volumes sortiront de 1980 à 1982 chez Casterman, avant une ultime réapparition au Lombard en 1989. Carpentier et Cauvin collaborent à quelques ouvrages publiés par Artiscope et cherchent un thème qui ne risque pas de se démoder : les conversations de bistrot et la singulière faune qui hante ces tavernes. Les éditions des Archers publient les deux premiers tomes de leur "Année de la bière" en 1986 et 1987, avec traduction en une demi-douzaine de dialectes pour les assoiffés de province. En 1989, ils poursuivent les aventures de leur tavernier préféré aux éditions Dupuis, sous le titre "Du côté de chez Poje" . Depuis, ils visitent ce sympathique bistrot tous les ans et en ramènent un nouveau volume où se glissent parfois des caricatures de leurs collègues et amis préférés (Malik, Kox, Walthéry, Jidéhem, etc.). Une version simultanée en bruxellois a le plus grand succès dans la capitale belge. Cette aventure incite néanmoins Louis-Michel Carpentier à lancer discrètement ses propres éditions Top-Game où il réalise de temps à autre des albums inclassables mais d'un humour néanmoins savoureux : la série du "Jour le plus con" ou les collectifs rassemblant tous ses copains dans l'illustration des "Chansons cochonnes" destinées à un public de connaisseurs avertis. L'entreprise familiale tourne rond et produit également d'ingénieux articles dérivés, tels que des jeux électroniques. Le fils de l'artiste, Laurent, s'est spécialisé dans la mise en couleurs, tant pour son père que pour un certain nombre de ses collègues. Bon vivant, ne cherchant jamais à se prendre au sérieux, Carpentier a trouvé son créneau : tant que les hommes auront soif de bière et de convivialité, Poje ne manquera pas de clients ! Texte © Dupuis

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Nos terres sombres

Située à Vielsalm, au coeur des Ardennes belges, La «S» Grand Atelier propose une série d'ateliers de création pour des artistes mentalement déficients et fonctionne comme un laboratoire.Depuis 2007, La «S» met l'accent sur une approche narrative de l'image et la rencontre entre le Frémok et La «S» a débouché sur un ouvrage collectif qui va donner son nom à l'ensemble du projet : «Match de catch à Vielsalml». Le projet se poursuit depuis avec une nouvelle série de récits créés en binôme. Paz Boïra a été accueillie en résidence entre 2009 et 2010. Nos terres sombres constitue le troisième round de ce match de catch.Certaines rencontres sans bruits. En choisissant de travailler avec Rémy Pierlot, Paz Boïra se rend rapidement compte qu'héritier d'une éducation irréprochable, il cache ses réflexions derrière des formules de bienséance et se protège en s'entourant de phrases toutes faites, adaptées à toutes les situations. Il s'avère nécessaire de trouver un terrain de dialogue autre que la parole. Rémy nourrit une fascination et une curiosité insatiable pour la nature, (qu'il a déjà dessinée avec Vincent Fortemps quelques temps auparavant dans Match de catch à Vielsalm), et montre à la dessinatrice les photos qu'il prend lors de ses promenades au bord des routes. La nature est une thématique chère à Paz Boïra, le sujet de son prochain livre, et ce terrain familier devient dès lors le lieu de rendez-vous des deux artistes. Les animaux, premiers habitants de ce territoire sauvage, commencent à peupler l'atelier silencieux et éloigné qu'ont choisi d'occuper Paz et Rémy pour travailler calmement. Face à face, leurs tables à dessin se remplissent de monotypes où apparaissent de grands ours, que Rémy dessine d'après photo. « Je trouve que dans sa façon de les dessiner il y a quelque chose de beaucoup plus proche de ce qu'est l'animalité (...) et ses animaux ont une présence bien plus vivante que quand je les fais moi ». Les échanges de dessins et le passage d'une main à l'autre permettent peu à peu à Paz Boïra de cerner ce dont elle va pouvoir se saisir pour armer leur récit. Elle perçoit, dans le charme que produit l'évocation des animaux chez Rémy, un lien très fort de ce dernier avec l'animalité et l'inconscient, une proximité qu'elle lutte pour retrouver dans son propre travail. Et c'est autour de cette perception instinctive qu'elle choisit d'articuler leurs travaux. Dans les sous-bois, où de splendidesoiseaux et mammifères se dressent entre de lumineuses clairières et les feuillages densifiés par le monotype, un homme et un ours arrivent à l'entrée d'un souterrain aux mille ramifications, une constellation de terriers. On devine que c'est…