Dire et écrire le droit en français correct (Cartonné)

RÉSUMÉ

Les particularités de la langue française en droit – Accords grammaticaux – Locutions latines.La clarté de l’écriture en droit suppose l’usage de termes utiles, propres et correctement écrits.Le présent dictionnaire entend répondre vite et bien aux questions que se posent spécialement avocats, magistrats, notaires lorsqu’ils rédigent plaidoiries, arrêts, actes et autres textes.

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Michèle LENOBLE-PINSON

Auteur de Dire et écrire le droit en français correct (Cartonné)

Michèle Pinson est née le 6 mars 1943 à Libramont.
Son père, Henri Pinson, libraire, imprimeur et éditeur de manuels scolaires, en particulier de livres de «Lecture silencieuse», lui donna le goût de l'exigence, de la précision et du travail bien fait. Elle reste très attachée à la province de Luxembourg. Depuis 1988, elle est membre de l'Académie royale luxembourgeoise, à Arlon.
Comme le docteur Lucien Chenot, son grand-père maternel, avait été bourgmestre catholique à Libramont et que Fernand Pinson, son grand-père paternel, avait été échevin libéral, Michèle n'alla ni à l'école catholique ni à l'école communale. Marie-Henriette Chenot, institutrice de formation, fut la préceptrice de ses deux filles. En leur donnant la formation primaire, elle leur communiqua la passion de la langue française. Cette passion s'affirma au cours des humanités gréco-latines aux Dames de Marie, à Bruxelles, en internat, chaussée de Haecht, puis en externat, à Uccle. Michèle fit des études de Philosophie et Lettres aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles et à l'Université catholique de Louvain.
C'est le professeur André Goosse, gendre de Maurice Grevisse, qui dirigea son mémoire de licence en philologie romane, puis sa thèse de doctorat sur Le langage de la chasse. Gibiers et prédateurs. Cette thèse, éditée en 1977 par les Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, reste un ouvrage de référence. Quelques années plus tard, dans Poil et plume, Michèle Pinson explique le sens figuré des locutions de vénerie, de fauconnerie et de chasse à tir passées dans la langue courante : suivre la voie, tomber en défaut, faire curée, c'est l'hallali, chaperonner une jeune fille, doublé ou coup double ?(Duculot, 1989).
À vingt-deux ans, juste diplômée, Michèle Pinson reçoit la chaire de grammaire du français moderne aux Facultés universitaires Saint-Louis, à Bruxelles. Elle l'occupera 43 ans. Elle aime enseigner. Avec enthousiasme, elle enseigne la langue française aux étudiants des trois Facultés : Droit, Philosophie et lettres, Sciences économiques, sociales et politiques. Elle donne des cours de grammaire, de syntaxe, de dissertation, de rédaction scientifique (en 1994, publie un livre qui porte ce titre), des cours d'histoire comparée des dictionnaires français du Moyen Âge à nos jours et d'histoire des langues romanes depuis l'indo-européen. Avec la même conviction, de 1980 à 2004, elle donne un cours approfondi de rédaction française à des fonctionnaires européens du Conseil des ministres de l'Union européenne.
Parallèlement à sa charge universitaire, mademoiselle Pinson devenue en 1968 madame Lenoble-Pinson s'occupe du français dans tous ses états. En 1994, à la suite du décret, elle rédige Mettre au féminin. Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre. L'usage évolue au point qu'en 2005, elle doit établir la deuxième édition. Celle-ci est consultable sur le site du Service de la langue française : www.languefrancaise.be.
Depuis 1992, Michèle Lenoble est présidente des Championnats d'orthographe de Belgique. Chaque année, des dictées extraites telles quelles d'oeuvres récentes d'auteurs belges sont proposées aux cadets, aux juniors et aux adultes. Elles se trouvent dans le recueil Écrire sans faute. Dictées commentées des Championnats d'orthographe (De Boeck, 2e éd., 2012). Les textes audio sont téléchargeables sur un site internet. La précieuse Carte de lauréat des Championnats d'orthographe est très appréciée sur le marché de l'emploi. Site à consulter : www.championnats-orthographe.be.
Michèle Lenoble préside aussi l'APARO ou Association pour l'application des recommandations orthographiques et, à Paris, le Groupe de modernisation de la langue. Elle organisa et présida la demi-finale belge de la Dictée des Amériques, pendant quinze ans (1995-2009). Elle dirigea le C.Q.F.D. ou Cercle de qualité du français dynamique, qui traitait d'anglicismes, pendant dix-huit ans (1983-2000).
En 1997, Michèle Lenoble est appelée en tant que «personnalité qualifiée» par Alain Juppé, alors premier ministre du gouvernement français. Pendant douze ans, elle se rend à Paris chaque mois et participe aux réunions de la Commission générale de terminologie et de néologie.En se fondant sur les travaux des commissions ministérielles spécialisées (économie et finances, audiovisuel, informatique, transports...), la Commission générale établit les néologismes et les termes français de spécialités. Après avoir été approuvés par l'Académie française, les termes paraissent dans le Journal officiel de la République française. À Bruxelles, Michèle Lenoble participa à la révision belge desdits termes afin qu'ils soient installés et puissent être consultés sur le site internet de notre Service de la langue française : www.banqueterminologique.be.
Elle est membre du Conseil international de la langue française (CILF, Paris) depuis 1986. Le recueil intitulé Belgicismes. Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique est l'oeuvre des sept membres belges de ce Conseil (Duculot, 1994).
La famille de Maurice Grevisse demanda à Michèle Lenoble d'actualiser Le français correct. Avec rigueur et clarté, elle établit deux éditions de ce Guide pratique des difficultés, l'une en 1998, l'autre en 2009 (De Boeck-Duculot). Le guide traite, par ordre alphabétique, de difficultés du vocabulaire : homonymes, nuances de sens, expressions régionales. Ensuite, il présente la conjugaison, l'accord des participes passés, le féminin des noms, le pluriel des adjectifs. Un guide vraiment utile !
Depuis 2001, Michèle Lenoble participe comme linguiste aux formations organisées par le Conseil supérieur de la justice, puis par l'Institut de formation judiciaire, à l'intention des magistrats, puis des juges récemment nommés et des stagiaires judiciaires. Un des objectifs est d'améliorer la lisibilité des jugements.
Depuis 2009, toujours avec enthousiasme, Michèle Lenoble donne des conférences et de formations à l'étranger : France, Suisse, Chine, Russie, Israël, île Maurice, Taiwan. Elle consacre ses loisirs, comme toutes ses activités, à la langue française. Sa passion est contagieuse.
Fonctions et activitésDiplômes universitaires :Doctorat en Philosophie et Lettres (philologie romane) - Université catholique du Louvain, 1974.Agrégation de l'enseignement secondaire supérieur - Université catholique de Louvain, 1965.Fonctions actuelles :- membre du Conseil international de la langue française (CILF), Paris, depuis 1986. Publication des membres belges : Belgicismes. Inventaire, 1994.- linguiste formatrice : Conseil supérieur de la Justice (C.S.J.), depuis 2001, en Belgique et en France, coll. avec l'École nationale de la magistrature; Institut de formation judiciaire (IGO-IFJ), depuis 2011. - présidente des Championnats d'orthographe de Belgique, depuis 1992.- présidente du Groupe de modernisation de la langue (Paris, Délégation générale à la langue française et aux langues de France), depuis 2002.- présidente de l'APARO (Association pour l'application des recommandations orthographiques), depuis 1996 et membre du RENOUVO (Réseau pour la nouvelle orthographe du français).- membre de l'Académie luxembourgeoise (Arlon), depuis 1988.- vice-présidente de la section belge de l'Union internationale de la presse francophone (UPF-B), depuis 2010.Fonctions antérieures :- professeur ordinaire aux Facultés universitaires Saint-Louis (Bruxelles)
  • 1965-1968 : monitrice

  • 1968-1973 : assistante chargée d'enseignement

  • 1973-1974 : maître de conférence

  • 1974-1981 : chargée de cours

  • 1981-1993 : professeur

  • 1993-2008 : professeur ordinaire

  • à la Faculté de philosophie et lettres, depuis 1965; à la Faculté de droit, depuis 1978; et à la Faculté des sciences économiques, sociales et politiques, depuis 1979.- professeur au Conseil de l'Union européenne (Bruxelles), 1980-2004.- 2007-2012 : vice-présidente du Conseil de la langue française et de la politique linguistique (Fédération Wallonie-Bruxelles)
  • et présidente de la Commission de terminologie de ce Conseil;

  • et membre de la Commission de l'orthographe;

  • - 1993-2007, membre du Conseil supérieur de la langue française (Communauté française de Belgique).
  • Commission de terminologie. Une publication: Aguiche, 2007.

  • Commission de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre. Une publication : Mettre au féminin, 2 éd.

  • Commission de l'enseignement.

  • - présidente de la demi-finale belge de la Dictée des Amériques, 1995-2009.- porte-parole du module Traductologie (école doctorale Langues et lettres), pour les F.U.S.L., 2007-2012.- correspondante du professeur Charles Muller, prête à assurer la veille orthographique Orthonet,depuis 2004:www.cilf.org ou www.sdv.fr/orthonet- Terminologie et néologie. Emprunts anglo-américains
  • 1983-1994 : vice-présidente de l'Atelier de français vivant, Maison de la Francité, et

  • 1994-2000 : présidente du C.Q.F.D. (Cercle de qualité du français dynamique), 115 réunions.

  • 1984-1993 : secrétaire de rédaction de la revueQuestions de français vivant, et rédactrice des fiches d'anglicismes

  • 1986-1988 : Institut belge de normalisation (I.B.N.), Norme NBN X 04-002 (terminologie française).

  • 2000-2005 : Radio Canada : correspondante du comité de terminologie.

  • 1997-2009: Commission générale de terminologie et de néologie, Paris, Premier ministre. Plus de 125 réunions.Publication de livrets terminologiques.

  • 2005-2009 : Commission spécialisée de terminologie du ministère des Affaires étrangères, Paris.

  • - Missions d'enseignement
  • France - Université de Haute-Alsace à Mulhouse, 10-13 avril 1994 et 23-25 mars 2003.

  • Tunisie - Université d'été à Sousse, 26 juillet-2 août 2000.

  • Wallonie et Bruxelles - Formation continuée des enseignants du secondaire (CIREF), 27 mai 1978 - 25 mai 1984.

  • Chine - octobre 2009

  • - Shanghai, Université des langues étrangères (SISU) - Shanghai, Université FUDAN - Hangzhou, Université du Zhejiang - Beijing (Pékin), Université des langues étrangères de Beijing (BEIWAI) - Beijing (Pékin), Université Normale de la Capitale (CNU)
  • Russie - Ivanteevka, 26-31 janvier 2010

  • Israël - Tel Aviv et Jérusalem, Fêtes de la francophonie, 17-21 mars 2010

  • île Maurice - Institut français, Université de Réduit, 15-23 mars 2012

  • - Organisation
  • Colloque international : Le point sur la langue française (avec Chr. Delcourt), en hommage à André Goosse, 24-25 mars 2006, au Palais des Académies (Bruxelles)

  • Conférences aux Facultés universitaires Saint-Louis : 1983, Claire Blanche-Benveniste (Aix-en-Provence); 1985, F.J. Hausmann (Erlangen-Nürnberg); 1987, Josette Rey-Debove (Paris); 1993, L. Nadjo (Tours); 1994, Pierre Martel (Sherbrooke); 1996, Annette Paquot (Laval, Québec).

  • Le Mot d'Orou Coupe du français des affaires (APFA, France), de 1992 à 1999 (8 épreuves), à Bruxelles.

  • Distinctions honorifiques :
  • Officier dans l'Ordre de Léopold (Belgique)

  • Commandeur dans l'Ordre de la Couronne (Belgique)

  • Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques (France)

  • Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres (France)


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    Jean-Baptiste Baronian est un écrivain prolixe. Et, dans sa bibliographie, on compte plusieurs dictionnaires, dont le Dictionnaire Rimbaud (Bouquins, Laffont, 2014) et le formidable Dictionnaire amoureux de la Belgique (Plon, 2015). À travers ses essais, biographies et anthologies, il a côtoyé bien des écrivains et partagé son admiration pour leur travail. Il a développé une connaissance bien souvent intime de ces auteurs, offrant des perspectives inédites sur leurs œuvres. C’est encore le cas avec ce beau volume, joliment pensé par l’éditeur en lui prêtant une facture bibliophilique à la jolie tranche orangée. À sa lecture, on imagine également que la gastronomie figure parmi les plaisirs incontournables de Baronian. Bonne chère et bons vins riment ici avec culture et érudition. Jean-Baptiste Baronian s’est déjà invité à la table des écrivains en détaillant les découvertes culinaires, notamment belges, de Baudelaire dans un ouvrage collectif, La cuisine de nos écrivains , publié cette année par l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique (ARLLFB) dont Baronian est sociétaire. Cet ouvrage reprend les actes du colloque organisé en octobre 2021 par la vénérable institution à l’occasion de son centenaire. En 2019, c’est un Dictionnaire de la gastronomie et de la cuisine belges que Baronian proposait aux éditions du Rouergue.Dans son introduction au Dictionnaire des écrivains gastronomes , Baronian précise y avoir réuni «  à un degré ou à un autre, des culinographes ou des gastrologues  (…)  qui se sont intéressés de près à la bonne chère ou à la dive bouteille, ou qui ont publié des œuvres possédant de profondes affinités avec la gastronomie et l’œnophilie.  » On y ajoutera la zythologie, puisque nous sommes en Belgique. De quoi nous mettre l’eau à la bouche. On pourra d’ailleurs déguster l’ensemble en suivant le menu concocté par l’auteur ou picorer comme bon nous semble au buffet dressé par lui.Parmi les auteurs et autrices (plus rares) d’expression française ou traduits en français conviés à ce banquet aussi baronianesque que gargantuesque figurent des grands noms comme Apollinaire, Baudelaire, Balzac, Colette, Dumas, Érasme, Flaubert, Giono, Michel Thomas alias Houellebecq, Huysmans, Proust, Rabelais, George Sand, Stendhal ou Zola mais aussi, comme Baronian les qualifie lui-même, «  des seconds couteaux  » ou «  des inconnus, des oubliés, des dédaignés, des abandonnés sur le bord des chemins si empruntés et si encombrés de l’histoire littéraire  ». De Marc-Antoine Désaugiers le goguettier, Jean Grand, Charles Moncet, Joseph de Pesquidoux, Horace-Napoléon Raisson, Jean Richepin, Marcel Rouff, auteur du plus grand roman gastronomique, Maurice Rollinat, Laurent Tailhade, Baronian suit ici ses affinités littéraires, manifestant un goût prononcé pour les marges et les petits maîtres du 19e siècle. Et parmi les écrivains célèbres, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir un auteur comme Murakami. Baronian s’appuie aussi sur ses connaissances de la littérature policière et épingle les goûts culinaires ou pour la dive bouteille de quelques Américains. On s’en voudrait de ne pas mentionner, en se limitant à leur nom qui est déjà tout un programme, les deux premiers culinographes français, Joseph de Berchoux et Charles Louis Cadet de Gassicourt ! Plus proche de nous, on croisera le médiatique Jean-Pierre Coffe. Carnet et les Instants oblige, nous mentionnerons nos compatriotes. Baronian évoque ainsi Jean Claude Bologne, romancier et auteur de multiples essais, dont une Histoire des cafés et des cafetiers , Louis Delattre, qui fut membre de notre Académie et signa des livres comme L’art de manger , Marie Delcourt, à qui l’on doit une Méthode de cuisine à l’usage des personnes intelligentes , Christopher Gérard, gourmet piéton dans Aux Armes de Bruxelles , Robert Goffin et ses Routes de la gourmandise , le secrétaire perpétuel de l’ARLLFB et poète Yves Namur et ses expériences gustatives réelles poétisées dans La petite cuisine bleue agrémentée de tout un jeu de métaphores autour de plats divers, Maurice des Ombiaux, le plus sensuel de tous les chantres du vin et des arts de la table selon notre chroniqueur, qu’il considère comme un des maîtres de l’histoire moderne de la gastronomie et qui failli être prince des gastronomes en France, la plume regrettée de Jean-Claude Pirotte, dont Les contes bleus du vin restent «  des bijoux d’œnophilie sentimentale  », sans oublier son Expédition nocturne autour de ma cave , et enfin Simenon (incontournable sous la plume de Baronian) où l’on découvre un commissaire Maigret absorbant moult quantité d’alcools dont un étonnant mandarin-curaçao ou d’aussi étonnantes « imitations d’absinthe  », en apéritif à des plats traditionnels.Jean-Baptiste Baronian s’est fixé pour objectif de nous montrer que «  Le plaisir de manger et de boire passe par l’esprit et par l’imaginaire. Et aussi par les mots. La magie des mots.  » Son pari est amplement réussi. On s’en voudrait de conclure sans mentionner l’illustratrice, Gabrielle Lavoir , aka Lulu d’Ardis, autrice du blog Mondanités et fumisteries publié par LeMonde.fr, qui apporte une touche très 19e à l’ouvrage à travers ses caricatures d’écrivains qui ne manquent pas de sel comme le montre déjà la couverture. Michel Torrekens Plus d’information On mange et on boit, parfois beaucoup, dans les romans, mais surtout, la façon dont les personnages s’y restaurent n’est en rien le fruit du hasard. Dans un livre à l’érudition réjouissante, Jean-Baptiste Baronian nous invite à nous mettre à table avec les héros de nos auteurs préférés et à en  découvrir bien d’autres. L’occasion d’apprécier différemment les classiques des géants des lettres comme les œuvres savoureuses d’écrivains parfois oubliés, le tout sous la forme commode d’un dictionnaire qui fait résonner l’histoire de la littérature avec celle de la gastronomie. 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