Autrice de De l’autre côté du lac
Née le 12 juillet 1967 à Louvain
Graduat en arts plastiques - illustration, Saint-Luc, Bruxelles
Mes livres ne sont pas construits à partir d’idées abstraites, mais d’impressions visuelles. Les “histoires” partent d’une image, d’une succession d’images, parfois d’émotions ou de sensations, que j’essaie de concrétiser dans l’espace de l’album. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2006 et 2021 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Congé sabbatique, 2014Lucie vit des vacances heureuses chez sa tante Nadège, au bord d’un lac. Elle converse amicalement avec Toka et Alpha, les deux chats. Le temps s’écoule, serein. Un jour, de l’autre côté du lac, une chose bleue brille. Intrigués, tous partent à la découverte de cet objet. L’aventure est au bout du lac,certes ! mais sans oublier le pique-nique... Au retour, un autre mystère attend la…
Fanny a peur quand la nuit tombe. Elle a peur de toute ce qui se cache dans l’obscurité. Mais sa maman la rassure,…
Il était une fois, dans une grande grande grande forêt, une grande grande grande maison. Et…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…