Cubitus (tome 13) : Cubitus, chien fidèle

À PROPOS DE L'AUTEUR
Luc Dupanloup (Dupa)

Auteur et illustrateur de Cubitus (tome 13) : Cubitus, chien fidèle

Né le 12 février 1945 à Montignies-sur-Sambre, dans la région de Charleroi (Belgique), Dupa fut un élève modèle jusqu'en 1963. C'est à cette époque qu'il découvre la BD et qu'à l'incitation de Maurice Tillieux («Gil Jourdan»), il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. A sa sortie, il rencontre Greg, alors rédac'chef du Journal «Tintin», et devient son assistant. Il participe en tant que décoriste, à la réalisation de séries telles que «Fifi», «Fleurette», «Luc Junior», «Zig et Puce» et «Achille Talon». En 1968, parce qu'il manquait une page de gags pour boucler un numéro de l'hebdomadaire, Greg lui demande de créer un personnage. Dupa dessine alors une grosse boule de poils blancs avec des pattes et donne à cet «animal», un air débonnaire. Comment l'appeler ? D'un nom d'os, puisque c'est un chien ! Oui mais, lequel ? Tibia ? Radius ? Ce sera Cubitus, os de l'avant-bras... C'est ainsi que, pur produit de l'imagination délirante de Dupa, le gros toutou Cubitus a fait son entrée dans le Journal «Tintin», le 16 avril 1968. D'abord sans maître, il sera adopté un an plus tard, par un certain Sémaphore, vieux loup-de-mer à la retraite... En 1971, Dupa reprend les personnages créés par Raymond Macherot, "Chlorophylle et Minimum", et les anime pendant cinq ans sur des scénarios de Greg, puis de Bob de Groot. En 1980, Dupa imagine les aventures rocambolesques de "Niky", chauffeur de poids-lourd, et en fait un routier sympa, amoureux fou de son bahut (3 albums au Lombard). En 1988, l'énorme popularité de "Cubitus" amène un studio japonais de dessins animés à adapter cette série et à en produire 104 épisodes. Ces téléfilms d'animation sont aujourd'hui encore régulièrement diffusés par diverses chaînes de télévision d'Europe, des Etats-Unis, du Japon et du Moyen-Orient. En 1993, le Festival BD d'Illzach (France) décerne à Dupa, le prix «110 d'Or» et honore ainsi l'ensemble de son œuvre. En 1994, la Poste belge émet un timbre "Cubitus" dans le cadre de son émission annuelle «Philatélie de la Jeunesse». Cette même année, la Ville de Bruxelles associe "Cubitus" et "Manneken Pis" et en fait les héros d'une grande fresque murale qui orne le pignon du 109, rue de Flandre. "Cubitus" est aussi l'un des personnages de BD les plus sollicités par la publicité et l'un de ceux dont la popularité se décline le plus au travers d'une vaste gamme de produits dérivés. Outre "Cubitus" qui occupait l'essentiel de son temps, Dupa se consacrait à ses vieilles voitures ou motos. Il avait horreur des voyages, de l'avion, des vacances, du temps libre. Il aurait aimé vivre très vieux, très beau, très intelligent, avec du talent, de l'argent à distribuer, sentir toujours la violette, n'avoir jamais mal aux dents ni ailleurs d'ailleurs et raconter des histoires jusqu'à ce que mort s'ensuive… Dupa est décédé inopinément à Ottignies, le 8 novembre 2000. Texte © Le Lombard

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Cubitus (tome 13) : Cubitus, chien fidèle"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9208 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

CHAMPS DE BATAILLE

Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…

Le poison vert

Dessins d'Edouard Aidans sur un scénario de Greg. Couverture de Hermann.