Son nom est El Hadj. Il est celui qui frappe sans pitié, Croix comme Croissant. Pour sa tristement célèbre Secte des Assassins, le djinn Ottar Benk a une mission : dérober un précieux bien à Renaud de Châtillon sans laisser aucune trace. C’est sans compter la présence de Gauthier de Flandres, chevalier sans noble origine, sans patrie et sans peur d’une mort dont il n’a que trop croisé le chemin… Le souffle du premier cycle de leur Croisade est à peine retombé que Jean Dufaux, Philippe Xavier et Jean-Jacques Chagnaud rallument les feux de leur conte oriental où les sentiments sont aussi tranchants que les cimeterres…
Le Chat caresse aujourd'hui le lecteur dans le sens du poil, avec une offre des plus…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…