Coquia èyèt Mésse Coq (tome 3) : Ô twèsième côp, on vwèt lès mésses !


RÉSUMÉ

Cet album constitue la troisième anthologie des planches de Coquia èyèt Mésse Coq parues dans le périodique Èl Bourdon, et comprend également quelques planches inédites. Dans cette bande dessinée, les deux personnages s’expriment dans des langues différentes : Coquia use du wallon de Châtelet, tandis que Mésse Coq parle un français volontairement guindé et alambiqué. Chaque planche de quatre cases met en scène une situation qui est conçue comme l’illustration d’un proverbe.

Ce proverbe est toujours prononcé de concert dans les deux langues, dans la case finale : ène vatche qui bwêrléye n’a né l’ tins d’ fé s’ lacia (une vache qui meugle n’a pas le temps de faire son lait), i fôt vos dismèfyî dès prôtes èyèt dès viêrs di têre, c’èst d’s-afêres qui n’ont ni cu ni tièsse (il faut vous méier des bavardages incosidérés et des vers de terre, ce sont des affaires qui n’ont ni cul ni tête), on fume chaque li toubac´ qui convént a s’ pupe (chacun fume le tabac qui convient à sa pipe)…

Coquia èyèt Mésse Coq est une des rares bandes dessinées qui constituent une création en langue régionale, et non une adaptation ou une traduction. La spécificité du langage wallon — son aspect concret, en particulier — influence donc directement le style de cette œuvre, dont l’humour repose notamment sur des effets de contraste.




AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Coquia èyèt Mésse Coq (tome 3) : Ô twèsième côp, on vwèt lès mésses !"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9208 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Benoît Brisefer : les taxis rouges (tome 1)

Une nouvelle compagnie de taxis a ouvert à Vivejoie-La-Grande, mettant à mal les affaires de monsieur Dussiflard. Il s'agit en réalité d'un complot visant à faire fuir tous les habitants. Benoît Brisefer, jeune garçon doté d'une force surhumaine, mène l'enquête. Avec un carnet de tournage du film adapté de la bande dessinée.…

Étoile : Le petit cirque

Dans un cirque, à la fin de la représentation, Zingaro le clown passe entre les bancs récupérer les objets perdus ou oubliés et découvre un nouveau-né dans une caisse à savon. Toute l'équipe adopte le petit garçon et le baptise Etoile.…

CHAMPS DE BATAILLE

Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…