Coquia èyèt Mésse Coq (tome 2) : Tat'lèz mès colôs…


RÉSUMÉ

Cet album constitue la deuxième anthologie des planches de Coquia èyèt Mésse Coq parues dans le périodique Èl Bourdon, et comprend également quelques planches inédites. Dans cette bande dessinée, les deux personnages s’expriment dans des langues différentes : Coquia use du wallon de Châtelet, tandis que Mésse Coq parle un français volontairement guindé et alambiqué. Chaque planche de quatre cases met en scène une situation qui est conçue comme l’illustration d’un proverbe.

Ce proverbe est toujours prononcé de concert dans les deux langues, dans la case finale : tèrmètant qui l’ mârtia cache après l’ mantche, lès clôs sont lès mésses (pendant que le marteau cherche le manche, les clous sont les maitres), c’èst toudis l’ pus mwéje roûwe du tchôr qui crin.ne li pus fwârt (c’est toujours la plus mauvais roue du char qui grince le plus fort), in bon bôdèt n’aroke né deûs côps su l’ minme cayô (un bon âne n’achoppe pas deux fois sur le même caillou)… Et, en en-tête de chaque page, une citation issue de la littérature classique annonce également la morale mise en scène.

Coquia èyèt Mésse Coq est une des rares bandes dessinées qui constituent une création en langue régionale, et non une adaptation ou une traduction. La spécificité du langage wallon — son aspect concret, en particulier — influence donc directement le style de cette œuvre, dont l’humour repose notamment sur des effets de contraste.




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